“Faire du bénévolat, c’est s’ouvrir aux gens de sa communauté”
Ils sont dynamiques, impliqués dans leur communauté et ne comptent pas leurs heures. Ce sont les bénévoles!
Lorraine Hamel du Centre Action Bénévole Laurentides (CABL) ne tarit pas d’éloges à l’endroit de ces 236 bénévoles qui enrichissent le quotidien des quelque 2 671 personnes desservies par le CABL sur le territoire.
Précieux bénévoles
Claudette Perron, Fernand Godbout et Pierre-Émile Taillon font partie de cette précieuse brochette d’individus, dont la bonne humeur est “contagieuse”, et qui consacrent plus de 15 000 heures de leur temps, chaque année, aux gens de leur communauté.
Chaque mois, Claudette, Fernand et Pierre-Émile préparent les repas de la popote roulante qui seront distribués ensuite à plus d’une trentaine de bénéficiaires sur le territoire de Sainte-Agathe-des-Monts. À Mont-Tremblant, ils sont plus de 65 à profiter de ce service. Avec le travail d’accompagnement effectué auprès des personnes âgées, la popote roulante est l’une des actions les plus importantes de la mission sociale du Centre Action Bénévole Laurentides.
Donnez au suivant
“Le bénévolat, c’est un peu le prolongement de notre implication sociale qui était bien présente, même au moment où nous étions encore actifs sur le marché du travail”, explique Fernand Godbout, un retraité de l’éducation de 69 ans. “C’est aussi une façon de s’intégrer dans notre communauté, de sortir de notre bulle et de mieux connaître nos voisins. Ce n’est jamais une corvée”, ajoute Pierre-Émile Taillon, 70 ans, un ancien d’Hydro-Québec.
Pour Claudette Perron, une jeune retraitée de 62 ans du Centre hospitalier Laurentien de Sainte-Agathe-des-Monts, il n’y a rien de plus valorisant. “Quand tu sais que ça va améliorer les conditions de vie des gens âgés, c’est le plus beau cadeau qu’on peut tous se faire.”
“Imaginez le coût social et économique s’il n’y avait pas de bénévoles”, avance M. Godbout. “En plus, on permet à nos gens de rester chez eux plus longtemps en leur donnant la possibilité de manger au moins deux repas chauds complets et équilibrés, livrés chez eux pour 5$, et ce, chaque semaine.”
Et, quand vient le moment crucial de “tester” la qualité des repas les mardis et jeudis à 10h30, juste avant d’être distribués, c’est un peu la fête. “Pas assez de sel, trop de sucre. Tout le monde y met son grain de sel. C’est un peu la récompense du travail bien accompli en espérant que nos bénéficiaires y trouvent une source de plaisir”, conclut Claudette Perron.
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