Cultiver, récoltez, savourez

  • Publié le 29 avr. 2025 (Mis à jour le 22 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Marie-Catherine Goudreau

Les étapes

La première étape pour démarrer son jardin est de trouver l’endroit idéal sur son terrain. Il est nécessaire d’avoir un endroit où l’ensoleillement est suffisant, soit un minimum de six heures par jour. « Au Québec, ça nous prend plus d’ensoleillement comme il fait plus froid », explique Claude Duplain, employée au centre de jardin et pépinière La Jardinière à Sainte-Agathe. Puis, il faut qu’il y ait un bon drainage pour qu’il n’y ait pas d’accumulation d’eau. Si on a un espace restreint, on peut penser aux bacs.

Ensuite, c’est la terre. Si notre jardin en bacs, on peut se procurer du terreau conçu pour cela. Sinon, on peut creuser le sol du terrain pour utiliser la terre déjà présente. « Dans les Laurentides, on a surtout un sol sablonneux, alors il suffit d’ajouter du compost. On essaie de ne pas trop aller jouer en profondeur pour ne pas trop affecter les microorganismes », soutient Mme Duplain.

Puis, c’est le temps de choisir les légumes et les fruits qu’on mettra dans le jardin. « Il faut prendre en compte le temps qu’on souhaite mettre sur le jardin. Il ne faut pas que ça devienne trop contraignant, comme une tâche. »

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Trucs et astuces

Un conseil que donne Claude Duplain, c’est de mélanger les cultures dans un même espace, plutôt que de faire des parcelles avec un aliment. « Le but est de recréer un équilibre naturel. Ça va demander moins de temps et moins d’intrants », dit-elle.

Il y a de nombreux bénéfices à la permaculture. Notamment, les feuillages vont se protéger entre eux, les fleurs vont attirer les pollinisateurs et certains légumes comme les haricots vont fixer des nutriments dans le sol, les rendant disponibles pour d’autres légumes. On peut aussi ajouter des fleurs ou encore des fines herbes pour diversifier. Celles-ci vont d’ailleurs aider à éloigner les petits animaux comme les marmottes.

Pour augmenter la durée de son potager, on peut favoriser les légumes racines. Ceux-ci peuvent vivre dans un sol plus frais, à la fin de l’été, donc cela permet une plus grande marge de manœuvre. Carottes, laitues, oignons, kale : ces légumes vont pousser plus longtemps dans la saison que des tomates et des poivrons par exemple. Ces derniers sont plus sensibles au gel.

3 erreurs à éviter

  1. Sortir les semis directement au soleil : Il est important d’accoutumer nos semis avant de les sortir directement au soleil. « Ils vont avoir tendance à brûler. Pendant une semaine, on peut les sortir à l’ombre, puis quelques heures par jour au soleil », soutient Mme Duplain.
  2. Trop arroser ou ne pas assez arroser : « Parfois, les gens vont penser que la pluie est suffisante pour arroser les plantes. Souvent, ce n’est pas le cas. Par exemple, s’il y a eu une grosse averse dans une courte période, l’eau n’a pas toujours le temps de s’infiltrer profondément. On peut rentrer son doigt dans le sol pour s’assurer qu’il est bien arrosé. »
  3. Ne pas regarder la température : Bien qu’on puisse commencer notre jardin à la fin du mois de mai, il faut surveiller la température et s’assurer qu’il n’y a pas de gels tardifs. « Si les légumes sont déjà plantés et que l’on voit qu’il annonce plus froid que 10°C, on peut mettre un drap pendant la nuit pour protéger nos cultures et cela devrait les protéger. » Les tomates sont particulièrement sensibles au froid.

Quelques ressources :

  • En pépinière! Demandez conseil dans une pépinière près de chez vous. Un employé pourra certainement répondre à vos questions.
  • Sur le web :
  • Le nouveau livre de Jean-Martin Fortier, Dans mon jardin, est un ouvrage qui contient des conseils pratiques et accessibles pour démarrer et entretenir votre potager, des fiches détaillées pour chaque légume ainsi que des techniques et outils qui ont fait leurs preuves. Une ressource idéale pour ceux qui commencent!
Livre Dans mon jardin | Photo gracieuseté

 

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