Découvrez l’entrevue avec Iris Ramirez, 39 ans, réside au Québec depuis 2021. Mme Ramirez a étudié en administration en plus d’être technicienne en entretien ménager. Elle et sa famille sont tombées sous le charme des Laurentides et ont décidé de s’y établir.
Au départ, c’est mon conjoint qui a véritablement eu un coup de cœur pour la région des Laurentides et ce, dès que nous sommes venus nous établir au Québec et après en avoir exploré quelques autres. Je lui ai fait confiance et j’avoue ne pas du tout le regretter tellement je m’y sens très bien moi aussi.
J’ai eu la chance de pouvoir retourner il n’y a pas très longtemps au Pérou pour voir la famille mais c’est par visioconférence que je garde un contact régulier avec ma mère et mon frère qui vivent encore là-bas. Je compte également dans mon réseau d’ami(e)s ici, une autre péruvienne qui, comme moi, est en processus de francisation. Je continue de cuisiner des plats typiques de mon pays d’origine bien qu’il me faille devoir aller parfois à Montréal pour trouver des épices bien spécifiques.
De manière générale, je dirais que tout le monde fait une différence pour moi dans la région mais je mentionnerais une personne en particulier : Ma « boss » au Couvent de Val-Morin, c’est là que je travaille en ce moment. Je la trouve très patiente, notamment dans mon apprentissage du français. Plus patiente que les gens au Pérou en tous cas!. Je me souviens d’une caissière particulièrement gentille, précisément celle à qui j’ai eu affaire lors de ma toute première épicerie. Elle s’est montrée très rassurante et compréhensive en prenant bien le temps de m’expliquer comment ça fonctionne ici pour payer. Je remercie également la personne qui a eu la gentillesse de me rapporter mon téléphone que j’avais perdu. Au Pérou, j’aurais dû lui dire adieu.
L’accès à la nature! Il faut dire que j’habitais en ville au Pérou. Précisément à Lima qui en est la capitale. Nous vivons maintenant dans un charmant village, à Val-David, tout en étant pas si loin que ça de Montréal et de ses avantages. C’est l’idéal.
J’emprunte souvent le p’tit train du Nord, à vélo ou en roller blade. Je trouve vraiment qu’il y a une multitude d’activités extérieures à faire ici et beaucoup d’entre elles sont gratuites.
La difficulté de pouvoir communiquer! A ma grande surprise, personne ne parlait anglais. Et encore moins l’espagnol. Un autre inconvénient et non des moindres, c’est que nous sommes débarqués au Québec en pleine période de confinement dû à l’épidémie de la Covid. Décider de changer de vie dans un autre pays n’est déjà pas évident mais quand on ajoute toutes les restrictions d’ordre sanitaire auxquelles nous avons été soumis à notre arrivée, ce fut toute une aventure.
Je nous vois encore vivre dans la région et j’aimerais vraiment être capable d’acheter une maison bientôt. J’y trouve de la stabilité ainsi que de la sécurité. De plus, je suis convaincue que c’est une meilleure vie qui s’offre pour notre fille de 8 ans. En ce qui me concerne, il y a beaucoup plus d’opportunités et de perspectives de carrières ici. J’espère d’ailleurs pouvoir adhérer à un programme de formation pour devenir éducatrice auprès des enfants.
Faire venir ma mère et mon frère fait aussi partie de mes projets.
Maintenant que j’ai mon permis de conduire, je vais être beaucoup plus indépendante et plus libre dans mes déplacements. Je compte bien participer aux nombreux festivals ou autres activités culturelles qui ont lieu dans la région. Ma fille a un tempérament artistique et je tiens à ce qu’il soit développé. Je compte également m’investir dans le bénévolat notamment dans l’accueil des personnes immigrantes, les aider à se trouver un travail.
Je vis maintenant dans un pays plus sécuritaire. De manière générale, les gens ici sont beaucoup plus respectueux envers les autres, bien plus qu’au Pérou où il y a un taux de criminalité élevé et beaucoup de conflits sociaux. De plus, il y a toujours énormément de trafic, contrairement à ici. J’ai donc maintenant une meilleure qualité de vie mais aussi un meilleur pouvoir d’achat et plus de temps de libre!
La langue comme je vous l’ai dit, les moyens pour pouvoir communiquer et donc pour me faire comprendre. Le climat également. Je dois vous avouer que l’hiver, et particulièrement le deuxième, a été très éprouvant et difficile pour moi. Il y a aussi mon rapport dans les relations amicales que je trouve….changeantes.
C’est la tolérance, l’ouverture d’esprit. Les québécois nous donnent la liberté d’être nous-mêmes. Une autres qualité que j’apprécie également, c’est leur générosité qui passe entre autres par l’entraide communautaire. En résumé, je les trouve très gentils, tolérants et très respectueux.
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