La 33e édition du Festival des Arts de Saint-Sauveur se poursuit

La Ville de Saint-Sauveur accueillera le 33e FASS jusqu’au 4 août, le festival ayant débuté le 24 juillet. C’est sous le Grand Chapiteau que les spectacles de créations, les concerts et les œuvres multimédias se succéderont. L’audience peut s’attendre à des performances de voltiges d’artistes de renommée internationale sur scène tout comme dans les sentiers de Sainte-Adèle et du parc John-H.-Molson.

« La danse est plurielle, inclusive et une richesse infiniment renouvelable. Elle transcende les frontières, les époques et les styles pour s’adresser à ce qui nous unit en tant qu’êtres humains. Elle cherche, interroge et révèle, nous apportant du rêve et de l’espoir, de la jubilation et de l’apaisement », a déclaré Guillaume Côté, directeur artistique du FASS, dans la communication annonçant l’événement classique de la région.

Preuve, le 31 juillet, l’Orchestre Métropolitain sous la direction de Yannick Nézet-Séguin revient au FASS avec un programme enrichi d’œuvres liées à la danse, écrites par diverses compositeurs tels Johann II Strauss, Manuel De Falla, Antonin Dvorak, Johannes Brahms, Mel Bonis, Georges Bizet, Claude Champagne, Leonard Bernstein, Florence Price et Silvestre Revueltas.

Dans mon corps…

Le lendemain, 1er août, l’œuvre In My Body de Bboyizm (en collaboration avec le Centre de Création O Vertigo) du danseur et chorégraphe Crazy Smooth rassemble des interprètes de plusieurs générations et une équipe de création internationale pour une exploration dite athlétique intense « sur le développement identitaire et les conséquences inéluctables du vieillissement chez les danseurs et danseuses de rue », pimente le communiqué. Soulignons que In My Body aura une trame poétique d’Alejandro Rodriguez, récitée sur les rythmes de DJ Shash’U.

Une primeur

Le 2 août, en primeur, le Burn Baby Burn, de Côté Danse, une nouvelle création de Guillaume Côté qui s’avère être « une fresque brûlante d’actualité doublée d’une métaphore puissante de notre déni généralisé des changements climatiques, qui tire la sonnette d’alarme et souligne l’urgence d’agir », explique-t-on dans la communication.
Les 3 et 4 août, le Contemporary Dance 2.0, en collaboration avec le danseur et chorégraphe québécois Éric Gauthier (Gauthier Dance/Dance Company Theaterhaus Stuttgart) et Hofesh Shechter, propose une œuvre à la fois originale, meublée autant du rave que du théâtre. « […] Des groupes de danseurs se reforment sans cesse comme dans un kaléidoscope, sur une bande sonore électronique. »

Et ce n’est pas tout

« En marge du Grand Chapiteau, le festival propose un éventail d’activités gratuites pour tous les goûts et les générations : performances de Jera Wolfe, Natasha Kanapé Fontaine, Sarah Bronsard, Adrian Batt, Aly Keita, Lady C et SANA Danse projet dans les Sentiers de la danse du parc John-H.- Molson, projections de films cultes (Billy Elliot de Stephen Daldry et Dansons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly), Vendredis en musique et Samedis dansants, Dance Battle et Matinée Jeunesse avec Bouge de là seront autant d’occasions de se réunir pour vivre l’art ensemble », annonce l’organisation.

De leur côté, Ample Man Danse, Aly Keita et SANA Danse projet parcourront les Sentiers de la danse à Sainte-Adèle, pour une démonstration de breaking et de popping au Sommet Saint-Sauveur. Aussi, les courts métrages finalistes du Festival international de films de danse FASS Forward seront projetés au Théâtre du Marais, à Val-Morin.

Médiation culturelle

En parallèle se tient le projet de médiation culturelle Mouvement de passage FASS. On apporte la danse et la musique aux aînés en perte d’autonomie, vivants avec une maladie ou en fin de vie.
« Au fil d’un parcours déambulatoire improvisé, interprètes et musiciens se déplacent de chambre en chambre dans des résidences pour aînés afin d’aller à leur rencontre pour leur offrir un moment de contact humain, d’émerveillement et d’apaisement ». Ces mots ferment la communication du FASS.