Lise Morin et Denise Audet: un binôme de bénévoles pour les personnes endeuillées

Publié le 8 déc. 2025 (Mis à jour le 8 déc. 2025)
Lecture : 2 minutes

Emmanuelle Mozayan-Verschaeve

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Denise Audet et Lise Morin, bénévoles pour Palliacco. Photo gracieuseté

Résidentes de Val-David, Lise Morin et Denise Audet aident bénévolement les personnes endeuillées à surmonter leur douleur en œuvrant pour l’organisme Palliacco.

L’organisme Palliacco est destiné à soutenir les personnes atteintes d’un cancer, celles qui sont en fin de vie, ainsi que les proches aidants et les personnes en deuil. Les bénévoles sont au cœur de cet organisme et Lise Morin fait partie de l’équipe depuis plus de dix ans. Elle travaille en binôme avec Denise Audet chez Palliacco de Sainte-Agathe et de Saint-Sauveur. « Je cherchais à m’impliquer dans une activité bénévole et c’est mon amie Denise qui m’a parlé de Palliacco, car elle y faisait déjà du bénévolat au service de soins palliatifs à Sainte Agathe; elle a élargi son engagement auprès des personnes endeuillées », relate Lise Morin.

Ensemble, elles animent des groupes de soutien pour des personnes qui ont de la difficulté à se remettre d’un deuil. À l’instar de tous les bénévoles qui veulent s’impliquer pour Palliacco, Mesdames Audet et Morin ont suivi une formation pour être outillées adéquatement auprès des gens qu’elles côtoient lors des rencontres. « Il faut avoir une bonne écoute, faire preuve de compassion et avoir un bon sens de l’observation pour essayer de comprendre les émotions des autres, précise Denise Audet. Ce sont des gens qui ont perdu quelqu’un de très proche, comme un conjoint, un parent ou un enfant. »

Des partages bénéfiques

Les groupes de soutien accueillent en moyenne six hommes et femmes pour lesquels le deuil est insurmontable. Chaque groupe de partage bénéficie de dix rencontres thématiques, pendant lesquelles chacun parle de son histoire avec l’être disparu et de son entourage dans le but de surmonter cette perte. « On organise une onzième rencontre environ un mois et demi après la démarche pour savoir comment vont les personnes du groupe, informe Mme Morin. C’est intéressant pour nous de les revoir, de savoir comment elles ont évolué. On fait un bilan et on est heureux de se retrouver. »

Les deux bénévoles trouvent beaucoup de satisfaction en œuvrant pour Palliacco. « On rencontre les gens dans une période très vulnérable de leur vie. Ils vivent un deuil significatif et il y a une chimie qui s’opère entre eux à chaque fois, une solidarité se crée, tous milieux sociaux confondus. Il y a même des amitiés qui se forment. C’est vraiment touchant », conclut Lise Morin.