Un peu de gigue à Val-David cet automne

« Le Club Gigus, c’est un organisme à but non lucratif, fondé en 2018 par moi et ma grande amie Yaël Azoulay. On a mis sur pied un programme pédagogique pour que l’apprentissage de la gigue soit accessible, ludique et le fun pour tous les âges et tous les niveaux », explique Véronique Papillon-Sauvageau, co-fondatrice du Club Gigus.

Après un début prometteur à Montréal, l’organisme a été interrompu par la pandémie. « On s’est adressé aux enfants au tout début parce qu’il n’y avait vraiment pas d’offre de cours de gigue sur l’île de Montréal pour les enfants dans le centre de l’île », explique Véronique Papillon-Sauvageau. Après la pandémie, beaucoup de professeurs ont déménagé en région, ce qui a poussé le Club Gigus à élargir son offre à travers le Québec, y compris dans les Laurentides.

Des valeurs au cœur de l’apprentissage
Les cours de gigue offerts par le Club Gigus vont bien au-delà de l’enseignement technique. Comme le souligne Véronique Papillon-Sauvageau. « Puis, en fait, les cours de gigue, c’est ça, c’est des valeurs aussi qu’on veut prôner, une expérience qui est enrichissante parce que c’est une activité physique, c’est une activité de partage aussi, parce que la gigue, c’est une danse qui se fait seule, c’est une danse solo qu’on fait avec nos pieds et nos jambes, mais le plaisir est vraiment dans le partage, d’en faire avec d’autres personnes, puis d’en faire sur la musique. » Elle ajoute également que la gigue laisse une grande place à l’improvisation et à la créativité, permettant à chaque danseur de s’exprimer librement et de créer ses propres séquences de pas.

Une ouverture musicale et créative
La gigue peut se danser sur une grande variété de styles musicaux, bien que le traditionnel reste au cœur des cours. « C’est sûr que traditionnellement, ça se fait sur la musique traditionnelle », explique Véronique Papillon-Sauvageau. Cependant, il n’y a pas de limite à la créativité : « Quelqu’un qui a envie de giguer sur du Marie-Mai ou sur du Arcade Fire, c’est possible. Tant qu’il y a un beat, c’est correct, on peut giguer sur n’importe quel rythme. »

Les derniers cours de chaque session sont particulièrement spéciaux, car ils intègrent des musiciens jouant en direct. « On invite des musiciens, violon, guitare ou accordéon, selon les lieux, pour offrir une autre expérience de la gigue avec de la musique live », raconte Véronique.

Une offre diversifiée partout au Québec

Le Club Gigus ne se limite pas à une seule région. « On a plusieurs villes : Gaspésie, Carleton-sur-Mer, Rimouski, Saint-Donat de Rimouski, Québec, Sherbrooke en Estrie, Val-David et Montréal », énumère Véronique Papillon-Sauvageau. Le siège social du Club Gigus est situé à Rawdon, et l’équipe compte entre 10 et 15 enseignantes, ainsi que des remplaçantes formées selon le programme pédagogique élaboré par Yaël Azoulay pour le club. « Ça fait plus de 20 ans qu’elle fait de la formation, de l’enseignement, elle s’est promenée en Irlande, un peu partout, donc elle a accumulé un bagage vraiment important de notions, de pédagogie et de gigue. Avec toute cette expérience-là, elle a mis en pratique le programme pédagogique, c’est ce qu’on donne comme formation à tous nos enseignants et enseignantes », précise-t-elle.

Un événement social et ouvert à tous
Que ce soit en solo ou en groupe, la gigue reste une activité profondément sociale, créant des liens et des moments partagés. Les inscriptions aux différents cours débutent le 26 août 2024, et des groupes débutants et intermédiaires sont disponibles pour les enfants et les adultes. Les cours, qui commenceront le mardi 17 septembre à LézArts Loco, sont ouverts à toutes et tous, et le premier cours est gratuit pour ceux qui souhaitent découvrir cette danse traditionnelle.