Un nouvel opus d’Ugo Monticone et de Simon Dupuis

L’auteur laurentien Ugo Monticone et l’illustrotteur (illustrateur-globe-trotteur) Simon Dupuis ont lancé leur nouveau livre [re]Connexions humaines le lundi 12 août dernier, le jour même de l’événement « J’achète un livre québécois ».

Le récit rassemble les rencontres les plus notables du globe-trotteur Ugo Monticone lors de ses voyages à travers le monde. Auteur maintes fois primé et conférencier pour « Les Grands Explorateurs », il offre ici de véritables éclats d’humanité, teintés d’humour et de chocs culturels étonnants.

« La véritable richesse de mes voyages, ce sont les rencontres que j’y fais. Que ce soit un chaman en Amazonie ou un sage dans un village africain, un Sherpa au Machu Picchu ou une déesse vivante du Népal, ce sont ces moments privilégiés que je partage dans ce livre », relate Ugo Monticone.

Un voyage autour du monde en 3D

Chaque récit est illustré à la gouache par l’illustrotteur Simon Dupuis, artiste de Saint-Jérôme. Ses œuvres colorées prennent littéralement vie en 3D dans le bouquin.

À contre-courant des technologies numériques envahissantes, [re]Connexions humaines propose une innovation littéraire inédite : pour la première fois un récit utilise un procédé analogique qui sépare la gamme chromatique, créant une expérience en trois dimensions.

C’est à l’aide de lunettes au design vintage, incluses avec chaque exemplaire, que le lecteur peut s’immerger dans cette expérience visuelle.

« J’ai trouvé fascinant de créer ces illustrations en utilisant un style et une palette de couleur précise pour mettre de l’avant, en 3D, des éléments spécifiques de chaque histoire, créant ainsi une trame narrative complémentaire au texte », souligne Simon Dupuis.

C’est Bruno Blanchet qui a rédigé la préface de l’ouvrage, on peut y lire : « Chaque récit devient un tableau vivant, et chaque rencontre, une scène qui bondit hors du livre pour venir nous toucher en plein cœur, lunettes sur le nez et bouche bée. »

Un véritable livre objet québécois

Entièrement imprimé en couleur, l’ouvrage se présente comme un objet de collection. « C’était une expérience incroyable, il a fallu rassembler toute une équipe de spécialistes, dont un imprimeur québécois qui a maximisé ses connaissances des papiers et des encres pour réaliser ce livre complètement hors du commun qui, bien qu’il parle du monde, a été créé 100 % au Québec », affirme leur éditeur Sylvain Harvey.

En direct de l’Éthiopie

L’info s’est entretenu avec l’auteur alors qu’il se trouvait à Addis Abeba, en Éthiopie, une ville de plus de trois millions d’habitants. Il s’y trouve afin d’œuvrer pour un projet de volontariat international avec une ONG locale qui vient en aide aux personnes aveugles.

« Dans le pays où je me trouve, une tranche de la population est extrêmement défavorisée dans un pays où le salaire annuel moyen est d’environ 1545$. Ce type de projet me permet d’entrer directement en lien avec la communauté, d’être accueilli dans des familles, de partager leur quotidien et de découvrir leur culture, leurs cérémonies. Ce genre de rencontre qui demeure inaccessible aux touristes en voyage organisé qui ne font que passer entre deux séances de photos Instagramées. Même si je ne suis pas rémunéré, ça demeure pour moi la façon la plus enrichissante de voyager. C’est ce genre de rencontre authentique, hors des sentiers battus, que j’ai partagée dans mon livre. »

Flottant toujours sur un petit nuage depuis le lancement de son livre, l’auteur tenait à revenir sur la réaction des lecteurs à la découverte de ce bouquin atypique.

« La réaction des gens a été excellente parce que c’est un véritable livre-objet, 100% couleur et offert à un coût abordable. Le genre de livre qu’on veut laisser sur sa table à café, avec des illustrations en 3D et de courts textes qu’on peut lire à son rythme. »

« Dès la première semaine de sa sortie, il se retrouvait déjà dans le Top10 des livres de voyage les plus populaires sur le site leslibraires.ca qui regroupe plus de 110 librairies indépendantes partout dans la province. Quand j’ai envoyé le manuscrit à Bruno Blanchet, il l’a lu en une nuit et a immédiatement accepté de rédiger la préface. Quel honneur pour moi, c’est mon idole ! », conclut-il.