Sainte-Agathe cultive la gentillesse spontanée

Publié le 5 mai 2025 (Mis à jour le 22 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Gabrielle Sarthou

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Bruno Plourde, cofondateur de La Veillée, est à l’origine de ce mouvement local : « La bienveillance spontanée au quotidien c’est juste d’être gentil gratuitement. Ça manque un peu dans notre société, de sourire aux étrangers, de tenir la porte, de donner un petit coup de main. Ça ne coûte rien et ça met du bonheur dans la journée et dans la vie des autres. »

Durant cette semaine, La Veillée promet de poser des gestes simples, mais significatifs. « On va peut-être faire du ‘’squeegee’’ sur le coin de la rue le matin, on va sourire plus que d’habitude. Le but, c’est d’essayer de répandre du bonheur dans la ville pendant une semaine. On veut juste que ça soit contagieux, viral. »

Pour M. Plourde, cette démarche est ancrée dans la mission même de son entreprise : « Ça fait partie de l’ADN, de la Veillée. On le dit, puis c’est à moitié sérieux : la business, oui, c’est de vendre la bière, mais c’est de créer des moments et rassembler des gens.»

Un atelier pour approfondir la réflexion

Le 13 mai, de 18h à 20h, un atelier intitulé La bienveillance spontanée au quotidien se tiendra à la Microbrasserie La Veillée. Il est organisé par le CISSS des Laurentides et son Réseau d’éclaireurs en santé psychologique. Sa coordonnatrice régionale, Nathalie Houde, décrit l’atelier : « On propose des moyens concrets pour développer une disposition à agir plus spontanément avec bienveillance au quotidien. Donc, ça prend la forme d’activités qui amènent les participants à ancrer leur intention dans des moyens concrets pour agir de façon bienveillante, d’une façon encore plus consciente. »

L’atelier se termine sur un partage collectif. « On fait un exercice de réflexion collective sur les stratégies qu’on va adopter, sauf que le partage qui se fait en groupe vient nourrir aussi le contenu pour d’autres personnes qui souhaitent peut-être justement saisir les stratégies qui sont utilisées par d’autres personnes. »

Un réseau enraciné dans la communauté

Le Réseau d’éclaireurs est actif dans toutes les régions du Québec, mais a développé une approche unique dans les Laurentides.

L’alliance entre santé publique et milieu entrepreneurial est ici au cœur de la stratégie. « Le rapprochement entre un réseau de la santé, puis des commerçants, des entreprises privées, d’aller rejoindre les gens là où ils sont, c’est hyper important pour nous. Ça donne lieu à l’existence de super beaux projets. Ça donne le goût de continuer. Ça donne du vent dans les voiles. »

Leur objectif : renforcer le tissu social pour améliorer la santé mentale de tous. « Cette culture-là de bienveillance, c’est en sorte qu’on vient solidariser, on enrichit le filet social, puis dans ce contexte-là, on fait le pari qu’on en échappe moins, qu’on est plus nombreux à être vigilant, à faire du repérage, à porter un regard. »

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