Les Laurentides récoltent 48 699$

  • Publié le 19 mars 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Médialo

Tenu du 1er au 28 février, le Défi sans alcool a rendu son verdict dans les Laurentides : 48 699$ ont été amassés et 508 participants se sont inscrits en ligne. Entrevue avec Jean-François Baril, ambassadeur du Défi, pour faire le bilan sur cette opération qui connaît un succès retentissant chaque année.

Par Hugo Saez | redactionlaurentides@medialo.ca

Désormais ambassadeur du Défi 28 jours sans alcool, Jean-François Baril l’a découvert en l’accomplissant par lui-même il y a quelques années. « En l’essayant, j’ai pris conscience de notre rapport à l’alcool. Je n’ai pas de problème d’alcool, mais on pense toujours que l’on en boit moins que ce que l’on en boit en réalité. Puis en faisant le Défi, j’ai perdu 4-5 livres et j’ai réalisé que je dormais mieux, que je me sentais mieux », relate ce dernier.

555 000$ toutes régions confondues

« J’avais fait une entrevue radio avec un spécialiste du corps humain. Il m’avait dit qu’il fallait entre 4 et 6 semaines au foie pour complètement se nettoyer d’alcool. C’est ce qui avait piqué ma curiosité », renchérit-il en mettant en avant les bienfaits de la modération de la consommation d’alcool, à la fois sur la santé mentale et physique.

Ce sont sans doute ces raisons qui permettent au Défi d’embarquer de plus en plus de participants dans son sillage chaque année. Pour le volet 2025, ce sont près de 555 000$ qui ont été récoltés à l’échelle de la province, avec plus de 5 000 participants inscrits. « Que ce soit au Québec ou même dans les Laurentides, il y a probablement plus de gens qui ont participé parce que ce n’est pas tout le monde qui va s’inscrire. Beaucoup le font de chez eux », nuance Jean-François Baril.

Tendance sociétale

L’ensemble de la somme récoltée ira à la Maison Jean Lapointe, acteur majeur dans la sensibilisation aux risques liés à la consommation auprès des jeunes. « On se rend compte que si de bonnes habitudes sont inculquées dès le jeune âge, il y a moins de risques que les jeunes aient un problème majeur de dépendance par la suite », martèle l’ambassadeur du Défi à propos de la pertinence de la prévention.
Une prévention d’autant plus primordiale que selon lui, les comportements ne sont plus les mêmes dans la société. « Les jeunes ne consomment plus l’alcool comme avant. Avant, il y avait une sorte de jugement si tu ne prenais pas d’alcool. Maintenant, plus personne ne nous challenge : c’est ce changement de mentalité face à l’alcool qui est le plus important », soutient l’animateur.

« Il n’y a pas de moment précis dans l’année pour se conscientiser là-dessus. »
-Jean-François Baril

Il rappelle également qu’au-delà d’une meilleure santé physique et mentale, la réduction de la consommation d’alcool permet de soulager le portefeuille. Après une 12e édition réussie, Jean-François Baril invite la population québécoise et laurentienne à poursuivre sur cette lancée 365 jours par année.
« Maintenant, rien n’empêche les gens de faire le Défi au mois de mars, de mai, même en juin : il n’y a pas de moment précis dans l’année pour se conscientiser là-dessus », rappelle l’ambassadeur.
Avec un concept qui fédère une communauté grandissante, le Défi sans alcool sera de retour pour sa 13e édition du 1er au 28 février 2026.

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