La technologie pour faire bouger les enfants

  • Publié le 7 avr. 2023 (Mis à jour le 22 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Martin Dumont

C’est dans le but de dynamiser l’enseignement en gymnase et varier les apprentissages que l’enseignant d’éducation physique Hugo Berthelet et son collègue David Ménard ont voulu intégrer le système Lü à leur gymnase.

On pourrait décrire le système Lü comme un ordinateur qui projette des images animées en grand format sur le mur du gymnase. « On a des applications intégrées, le mur devient un gros écran interactif. En plus, on a accès à internet ! », mentionne l’enseignant d’éducation physique.

Intégrer la technologie

Hugo Berthelet rappelle que l’intégration de la technologie est une des compétences que les enseignants doivent intégrer à leur planification.« Oui, ça peut ressembler à un gros jeu vidéo, mais je peux aussi m’en servir pour enseigner des stratégies et illustrer des notions. Je peux aussi juste mettre de la musique ou créer de l’ambiance ».

Selon Hugo Berthelet, si le système interactif est une belle addition, elle ne remplace pas les activités habituelles. « Il y a des élèves qui ressentent le besoin des interactions des cours d’éduc traditionnels, tu ne peux pas t’en servir tout le temps, mais ça aide à enrichir l’enseignement », soutient le pédagogue.

Plus motivés

En observant William, Matéo, et Livianne lancer des ballons sur le mur coloré, on peut constater que cette interaction manifeste constitue le principal attrait de l’innovation. Les enfants peuvent voir en direct sur le mur les résultats de leurs actions. Ils peuvent donc vivre plusieurs aventures ludiques qui les encouragent à l’action.

William aime le système parce qu’il lui permet de voir sa progression. « On voit nos points, on peut compter le temps, il y a plus d’ambiance. C’est plus cool avec ça ». Pour Matéo, c’est le fait de bouger de façon différente qui lui l’amuse.« Ça fait changement. D’avoir un gros écran comme ça, c’est encore plus cool. J’ai toujours eu hâte à mon cours d’éduc, mais là, ça joute quelque chose de plus !», mentionne le garçon.

Financement

Le projet financé en totalité par le biais de subventions et d’activités de financement n’interfère pas dans la gestion des services scolaires dispensés dans l’école. « Pour nous, c’était vraiment important de ne pas utiliser de l’argent qui aurait pu servir à combler d’autres besoins dans l’école », estime Hugo Berthelet.

Acquise au prix de 37 000 $, cet achat a été financé en partie par une bourse de 27 000 $ octroyée par la Fondation Telus pour un futur meilleur, programme qui finance des projets qui combinent la technologie et la santé. Mentionnons que 15 200 $ ont aussi été obtenus par la participation de parents d’élèves, d’enseignants et de la communauté à des activités de financement.

Tout d’abord, le dentiste, père de famille David Lanthier a amassé une partie de ce montant en participant au 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie et l’enseignante Katrina Ménard, par l’organisation d’un souper spaghetti auquel 350 personnes de la communauté scolaire ont participé, a aussi pu contribuer. « Le montant restant servira à l’achat de skis de fond pour les élèves », précise Hugo Berthelet.

Raison de plus pour bouger

Un tel ajout à l’école vient contribuer à la motivation des élèves croit Katrina Ménard. « Ça va aussi inciter d’autres élèves, moins portés sur l’activité physique, à avoir envie de bouger », ajoute l’enseignante.

Très actif de nature, David Lanthier est formel sur l’importance de l’activité physique. « C’est le sport qui m’a tenu à l’école. Aujourd’hui, je ne serais pas dentiste si ça n’avait pas été du sport. Je trouve ça important de donner plus d’occasions aux enfants pour bouger », conclut le sportif.

Katrina Ménard, enseignante, David Lanthier, Véronique Corbeil, directrice adjointe, Hugo Berthelet, enseignant, Philippe-Antoine Gosselin, directeur, avec Livianne, William, et Matéo. (Photo L’Info du Nord -Martin Dumont)

 

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