Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides, dresse un bilan globalement positif de la journée : « Ça s’est très bien déroulé, malgré la neige, qui a mis un paysage féérique. On était un peu inquiets en début de journée, mais les bénévoles, qui sont habitués et fidèles d’année en année, ont assuré. Les automobilistes étaient patients et prudents, les gens souriants. C’était une très belle journée. » Elle ajoute : « Les bénévoles étaient de bonne humeur, certains portaient des accessoires colorés, et il y avait de la musique. Les gens dansaient, les automobilistes souriaient, c’était un bel événement. »
Une baisse des dons
Cependant, elle note une baisse des résultats de cette journée par rapport à l’année précédente : « On constate une diminution d’environ 30 % par rapport à 2023. C’est une combinaison de plusieurs facteurs, notamment le contexte économique, qui touche plus de personnes, et le télétravail. Avec la neige, certaines personnes ont sans doute choisi de travailler de chez elles, ce qui a réduit l’achalandage sur les routes. »
Malgré ces défis, certains aspects de l’événement sont en progression. Par exemple, l’utilisation des appareils de don électronique Tiptap a permis de récolter environ 20 000 $, une augmentation significative par rapport à l’année précédente. « Les gens font de plus en plus confiance à ce mode de don », souligne Mme Bélanger.
Communauté engagée
La réussite de la guignolée repose sur un solide réseau de partenaires et de bénévoles. Annie Bélanger souligne : « Je veux remercier les villes qui ont autorisé les points de collecte sur rue, les corps policiers, les entreprises participantes et, bien sûr, tous les bénévoles. Sans eux, cet événement ne serait pas possible. »
Elle rappelle également l’importance de cette initiative pour l’organisme : « La guignolée des médias représente plus de 40 % de notre financement annuel. C’est grâce à cet événement que nous pouvons poursuivre notre mission tout au long de l’année. »
Un moment de partage
Amélie Leblanc, directrice générale et copropriétaire de Honda Sainte-Agathe, participe à l’événement depuis plusieurs années, perpétuant une tradition familiale. Pour elle, l’expérience va au-delà de la collecte de dons : « Aider les familles, les enfants, les personnes âgées à manger, c’est la base de la vie sociale. Participer à la guignolée, c’est gratifiant. Tous ceux qui s’impliquent ressortent réconciliés avec le monde. »
Mme Leblanc évoque également l’importance de transmettre ces valeurs à la nouvelle génération : « Mon père a été bénévole pour Moisson Laurentides pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, c’est moi qui gère le point de collecte, et c’est une fierté de poursuivre cette tradition. »
Une collecte qui se prolonge jusqu’au 24 décembre
La guignolée des médias n’est pas qu’une journée. Les citoyens ont encore jusqu’au 24 décembre pour contribuer de plusieurs façons :