Finissant de la PDM : De Sainte-Agathe à La Pocatière, pour l’amour du football

Pour Philippe Levasseur, finissant de secondaire 5 à la Polyvalente des Monts, le football est un sport qui lui a apporté de la confiance en soi et de la motivation. Il s’apprête à quitter les rangs des DesMonts de la Polyvalente des Monts avec fierté, ambition et une chose en tête : continuer à jouer.

«J’ai commencé le football en secondaire 3. Puis, à la suite des entraînements et des parties, j’ai vraiment commencé à développer une passion pour le football. »

Et à l’origine de cette trajectoire, une rencontre déterminante : « Il y a une prof, elle m’avait dit  » Je te verrais bien jouer au football. Tu es un élève sportif. Tu as des qualités athlétiques.’’ C’est vraiment cette prof-là qui m’a amené à venir jouer au football. »

Ce qui a débuté comme une activité parascolaire est rapidement devenu un moteur dans son quotidien. « Je m’entraînais 2-3 soirs par semaine avec les DesMonts. Puis au fil des années, c’est un feeling de compétition qui s’est développé à l’intérieur de moi pour essayer de devenir le meilleur. »

Cégep de La Pocatière

Pendant deux ans, Philippe a évolué au sein de l’équipe juvénile des DesMonts, qu’il quittera avec fierté, mais aussi avec une certaine tristesse : « L’année dernière, on s’est rendu super proche de faire la finale. C’est triste, mais je n’étais toujours pas satisfait encore, puis j’en voulais encore plus. Donc là, je veux monter au collégial. » C’est cette soif de dépassement qui l’amène à poursuivre son parcours au Cégep de La Pocatière, malgré l’éloignement : « J’aimais tellement le football que j’étais prêt à faire 5 heures de voyagement pour aller jouer au football », ajoute-t-il en rigolant.

Le football comme pilier

Au fil du temps, l’activité sportive a pris une ampleur insoupçonnée. « Le football représentait la compétition et la fierté. C’est quasiment devenu une partie de moi. C’est une identité, puis c’est devenu une passion. J’en veux encore plus. »

Le football s’est imposé comme un pilier dans sa vie étudiante. « Ça m’a amené de la discipline, ça m’a appris à développer mon autonomie, mon organisation et ces affaires-là. »

Au-delà de la performance, les souvenirs sont marquants. L’un d’eux le bouleverse encore : « Un moment inoubliable, je pense que c’était vraiment la première fois qu’on a perdu l’année passée en juvénile en demi-finale contre une équipe de Montréal. Ma mère était l’hôpital à ce moment-là et on ne savait pas si elle allait en sortir. Ce n’est pas vraiment un beau moment à se rappeler, mais je me rappelais que j’allais essayer de me rendre au bout pour elle. »

Confiance et motivation

La pratique du sport lui a aussi donné une force intérieure : « Le football m’a amené de la confiance. Ça a beaucoup changé ma vie. » En cette période charnière, cette motivation reste précieuse : « Chaque matin, je me lève et ça m’amène de la motivation. Au cégep, je suis certain que ça va me motiver à me lever le matin, à continuer mes études. »

Il ajoute : « La rigueur, la discipline, les devoirs. C’est quelque chose qui est rendu facile à faire. C’est comme un entraînement au football. Il faut que tu passes par là pour pouvoir te rendre au prochain niveau encore. C’est de l’organisation aussi. »

Ce qui lui manquera le plus, c’est l’ambiance unique des jours de match. « Je vais m’ennuyer de la fébrilité avant chacune des games. Le petit feeling stressé ou anxieux dans l’autobus avant de partir. Je vais aussi m’ennuyer de Saint-Agathe et je vais m’ennuyer de mes coéquipiers, de la camaraderie. Je m’en vais quand même à 5 heures de route, je vais un peu les perdre. C’est ça qui me fait le plus mal. »

Et pour la suite? Philippe ne cache pas ses ambitions : « Ce que je veux, c’est gagner un vrai championnat, un bol d’or. Mais aussi, la santé et la réussite dans mes études pour devenir un jour entrepreneur. Le football, ça m’a amené un peu de leadership et je pense que ça pourrait m’aider plus tard pour l’entrepreneuriat. C’est comme un parallèle avec la vie. »