Achat d’un chalet pour l’hiver : C’est le moment de passer à l’action

  • Publié le 28 sept. 2023 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Rédaction Médialo

L’arrivée du mois d’octobre marque un moment important pour le marché immobilier dans les Laurentides : la location de chalets pour l’hiver est presque terminée et, pour ceux qui cherchent à être propriétaires, une prise de possession 60 jours après une offre acceptée pointe à peu près vers janvier sur le calendrier – une de 30 jours pointe vers Noël… De plus, on peut encore visiter les propriétés avant que toutes les feuilles ne soient tombées. Le compte à rebours du temps de réflexion est terminé, il faut passer à l’action, sinon, ce sera probablement pour l’an prochain!
Durant tout l’hiver, des chalets se vendront, mais reste qu’il est primordial de bien planifier le momentum : emménager pour Noël (ou pour le début de la saison de ski et de ski de fond), acheter les passes de saison de ski alpin pour la famille à temps, inscrire les enfants dans les écoles de ski pour qu’ils commencent la saison au cours #1 et, finalement, avoir tout l’hiver planifié d’un seul coup en plus des vacances d’été – qui se passeront sûrement au chalet.

UN REGAIN D’ACTIVITÉ

Si la tendance suit celle observée cette année, on peut parler d’un regain d’activité dans plusieurs municipalités laurentiennes. En effet dans les Paysd’en-Haut, grande MRC qui s’étend du sud au nord de Sainte-Anne-desLacs à Sainte-Adèle et d’ouest en est de Sainte-Marguerite à Morin-Heights, on observait à la fin de l’été une augmentation des ventes de l’ordre de 20 % à 30 % et un prix médian des unifamiliales vendues qui n’avait que légèrement fléchit depuis le début de l’année. Le marché des unifamiliales sous la barre des 650 000 $ est vendeur – pas assez d’inventaire pour satisfaire tous les acheteurs (moins de huit mois d’inventaire), alors que dans les segments au-dessus de 650 000$ le marché est acheteur (plus de 10 mois d’inventaire). À Mont-Tremblant, le marché des petits condos, sous 350000 $, est acheteur alors que tous les autres segments sont à l’équilibre.

On peut poser l’hypothèse que le marché de la résidence secondaire est toujours en forte demande. Un chalet sous la barre des 650 000 $ est un investissement qu’une plus grande partie de la population peut se payer et un marché en équilibre dans les résidences de luxe témoigne d’un engouement pour la région. Il y a fort à parier que le marché des résidences principales soit lui aussi fort actif, ce qui est très sain pour la stabilité des prix.

DES PRIX MOINS VOLATILES

Plus qu’une région de villégiature, les Laurentides accentuent sa vocation de région de résidences principales. On n’a qu’à faire le compte d’inaugurations récentes d’infrastructures permanentes pour le constater : une nouvelle école primaire a ouvert à Saint-Adolphe-d’Howard en 2019, le nouveau Centre collégial de Mont-Tremblant – après avoir passé près de 15 ans dans des installations temporaires – a été inauguré en 202, le tout nouveau Centre sportif des Pays d’en-Haut a été inauguré en 2022 (un projet de 46 M $ auquel neuf municipalités et deux paliers de gouvernement ont contribué); Saint-Sauveur et SainteAdèle, pour ne nommer qu’elles, investissent dans leurs infrastructures de plein air, et j’en passe. Ce développement est excellent et fait en sorte que les prix sont moins volatiles.

En effet, le marché des résidences secondaires est très cyclique, il a tendance à augmenter beaucoup plus fortement que celui des villes lorsque les conditions sont bonnes, mais aussi à chuter beaucoup plus fortement lorsque les conditions sont mauvaises. Les chalets sont des biens discrétionnaires, leur achat sera remis à plus tard si les conditions ne sont pas favorables et ils seront vendus pour générer des revenus en cas de besoin. Ces forces s’exercent avec moins de vigueur dans les Laurentides que dans d’autres régions de villégiature.

TRANSFERT DE RICHESSE INTERGÉNÉRATIONNEL IMPORTANT

La popularité de la région continuera d’augmenter. En plus de l’augmentation de la population résidente et des infrastructures qui la desservent, environ 900000 des plus jeunes baby-boomers (nés entre 1944 et 1964) devraient prendre leur retraite au cours des trois prochaines années, ainsi que les plus vieux Gen X (nés entre 1964 et 1980) qui arrivent eux aussi à cette étape de leur cycle de vie. La région, terre d’accueil de nombreux retraités actifs, devrait ainsi connaître une augmentation importante de la demande de la part de cette clientèle.

De plus, nous assisterons au plus grand transfert intergénérationnel de richesse à ce jour alors que les baby-boomers les plus âgés (nés à partir de 1944) lègueront à leurs enfants un patrimoine familial souvent important. Il est donc fort probable que la génération Y (leurs enfants, les milléniaux, nés entre 1980-1995) aient les moyens d’acheter des résidences secondaires dans les années qui viennent, et pourquoi pas des résidences de luxe – un segment acheteur dans plusieurs municipalités aujourd’hui! Ceux qui sont dans le marché ou qui entrent dans le marché aujourd’hui se féliciteront certainement – dans un avenir très prochain – de l’avoir fait. Les taux d’intérêts se stabilisent, l’emploi est à son plus haut niveau, dans ces conditions, pourquoi ne pas le faire avant Noël et en profiter à plein!

Articles les plus consultés

L’archipel de Santorin attire de plus en plus les Québécois. Crédit: Adobe stock
Style de vie
Vivre pleinement

Tourisme d’hiver : l’Europe est-elle la nouvelle Floride ? 

Photo gracieuseté
Actualités

Jean-François Lisée à Val-David

Il sera présent dans le cadre du lancement de son plus récent ouvrage intitulé Lévesque/Trudeau – Leur jeunesse, notre histoire.
Le début des travaux de démolition.
Photo gracieuseté RIDM
Actualités

Début des travaux de démolition pour la future caserne à Sainte-Agathe-des-Monts

Un pas concret a été franchi le 9 juin dernier dans la réalisation de la nouvelle caserne de la Régie incendie des Monts (RIDM), avec le lancement officiel des travaux. L’info s’est entretenu à ce sujet avec Éric Fulker, directeur général et directeur de la sécurité incendie, qui a également partagé les plus récentes statistiques d’intervention de la RIDM.