Le marché d’été n’hibernera pas

Publié le 4 novembre 2022 par Martin Dumont

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Martin Dumont

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | mdumont@infodunord.ca

Galvanisés par le succès du Marché d’été de Val-David, les organisateurs annoncent que les producteurs continueront de servir les clients un samedi sur deux jusqu’au retour de la saison estivale.

Des marchés se tiendront aux deux semaines cet hiver à l’église de Val-David. (Photo-Diane Séguin)

C’est à la salle Anastase-David (église du village) que se jouera la prolongation de cet air de fête qui anime le village des Laurentides pendant la saison estivale. « On a eu beaucoup, beaucoup de demandes des clients en fin d’année pour prolonger la saison […] On va être aux deux semaines pour cette année, on va voir pour l’an prochain », mentionne la fondatrice et directrice des Marchés d’ici, Diane Séguin.

Variété de produits

Débutant le 5 novembre, les marchés se tiendront de 9h à 12h. « Sauf les événements de Noël du 10 et 17 décembre qui eux se tiendront comme l’habitude à l’école Saint-Jean-Baptiste de 10h à 16h », précise Diane Séguin.

Compte tenu de l’espace disponible, il est prévu qu’il y ait une rotation entre les différents producteurs. Toutefois, une maraichère qui, cultivant en serre peut assurer une disponibilité minimale en légumes, sera présente à chaque événement. « Comme on sait à la dernière minute, certains producteurs ne seront pas présents […] mais les gens vont pouvoir trouver chaussure à leurs pieds à chaque marché », assure Diane Séguin.

Un vœu pour la suite

Accueillant une moyenne de 2000 visiteurs par fin de semaine l’été, le succès de l’événement s’est concrétisé cette année par des ventes records chez les producteurs. Le nouvel aménagement de l’espace sur la rue de L’Académie et la possibilité d’offrir du prêt-à-manger ont aussi contribué au succès de la saison 2022.

Toutefois, malgré une apparente connivence avec dame nature qui semble avoir béni leur entreprise cet été, Diane Séguin avoue toujours craindre pour la suite des choses. « On peut opérer quand il y a de la pluie, mais quand les vents se lèvent au-delà au-dessus de 35 km/h, on ne peut pas monter les tentes », estime Diane Séguin qui ajoute que l’annulation d’un marché à de lourdes conséquences sur la fidélisation de la clientèle.

« On rêve d’avoir un endroit pour mettre les gens dehors et dedans, où les clients ne se posent plus la question si le marché est ouvert ou non en raison de la météo […] Je sais qu’on rêve en couleur avant que ça arrive à Val-David, mais on ne sait jamais », lance la passionnée en guise de souhait.

Consultez la page Facebook des Marchés d’Ici pour connaître les dates et les producteurs présents à chaque marché.