50 ans de protection environnementale

L’Association de protection de l’environnement du lac Raymond et de la rivière du Nord (APELRRIN) fête ses 50 ans. Le samedi 28 septembre, lors de son assemblée générale annuelle au Far Hills de Val-Morin, l’APELRRIN a rassemblé une trentaine de participants pour faire le point sur les réalisations de l’association et renouveler son conseil d’administration.

Publié le 16 octobre 2024 par Médialo

De gauche à droite : Richard Langevin, Richard Frenette et Isabelle Perreault, membres du conseil d’administration, John Richardson, président, Christine Dubreuil, secrétaire-trésorière et Yves Chartrand, vice-président. Photo gracieuseté

L’APELRRIN est une association est engagée à identifier des pistes de solution aux problèmes de pollution et promouvoir une utilisation respectueuse des plans d’eau et des divers habitats naturels afin de préserver la pérennité de l’ensemble des services écosystémiques que supportent le lac Raymond et la rivière du Nord.

Lors de l’assemblée générale annuelle tenue le samedi 28 septembre au Far Hills de Val-Morin, l’Association de protection de l’environnement du lac Raymond et de la rivière du Nord a réuni plus d’une trentaine de participants venus discuter des réalisations de l’association et élire son conseil d’administration.

À cette occasion, le président, John Richardson, a souligné un demi-siècle d’histoire. « Il y a 50 ans, un groupe de citoyens passionnés se donnait l’objectif ambitieux la préservation de notre magnifique lac et rivière et a pris l’initiative de fonder l’APELRRIN dans l’objectif de protéger ce joyau naturel pour les générations futures », a rappelé le président invitant les participants à partager leurs expériences.

Un projet ambitieux

Depuis deux ans, l’APELRRIN collabore étroitement avec la Fondation Rivières. Cette synergie se renforce grâce au projet de la Fondation intitulé « Adoptez votre rivière du Nord ». Ce projet vise à la revitalisation de la rivière du Nord de Ste-Agathe à Saint-André-d’Argenteuil, soit environ 125 km. L’objectif : faire en sorte que l’eau de toute la rivière du Nord soit éventuellement baignable en tout temps.

2024 : une année charnière pour l’APELRRIN

Yves Chartrand, vice-président, a expliqué en détail lors du CA les analyses, prélèvements et problématiques particulières identifiées en 2024. « Chez nous, la qualité de l’eau est exceptionnelle. Au Québec, les normes sont très élevées. Par exemple, en France, la limite pour la baignade est une concentration d’unités de coliformes fécaux (UFC) de 900 par 100 ml alors qu’au Québec, c’est un maximum de 200 UFC par 100 ml », a-t-il illustré en lien avec la baignade autorisée dans la Seine à Paris.

La qualité de l’eau après la pluie

Pour avoir un portrait des plus complets de la qualité de l’eau de la rivière du Nord et du lac Raymond, cet été, plus de 65 prélèvements ont été effectués à 10 endroits, auxquels s’ajoute une analyse des résultats après les pluies diluviennes des 23-24 juin et du 9 août dernier. Les analyses des résultats ont permis à l’association de conclure que la qualité de l’eau à la sortie de la rivière du Nord vers le lac Raymond, au milieu du lac et à sa plage, ainsi qu’au quai de la 10e Avenue à Val-Morin sont généralement dans les recommandations où tous les usages récréatifs sont permis.

La pluie a un impact sur la qualité de l’eau. « Par exemple, les pluies records du 23-24 juin et du 9 août ont permis de démontrer que, 80 heures après l’événement, la qualité de l’eau à la plage du lac Raymond est tout à fait dans les normes », a expliqué le vice-président. Grâce à l’expertise de l’APELRRIN et la rapidité avec laquelle elle effectue les prélèvements et en obtient les résultats, l’APELRRIN devient le partenaire officiel de la municipalité de Val-Morin.

« Nos résultats ont aussi clairement démontré une problématique au ruisseau Doncaster à Val-David. Nous avons rencontré la municipalité qui, dès le printemps prochain, fera une série de prélèvements. L’APELRRIN collaborera avec Val-David en l’aidant à superviser la première semaine de tests. Ensuite, nous suivrons attentivement le dossier pour régler le problème de contamination de la rivière du Nord par le ruisseau Doncaster », a dit Yves Chartrand.

La relève au rendez-vous

L’assemblée générale annuelle a également été l’occasion d’accueillir une relève tant au sein du conseil d’administration qu’au niveau de l’assistance technique.

« Je remercie sincèrement Richard Frenette, ingénieur, de rejoindre notre conseil d’administration. Nous avons besoin de sang nouveau et d’expertise. Aussi, bienvenue à Frédérique Hould. Je la remercie d’avoir accepté de nous prêter main-forte en particulier dans notre virage des communications numériques », a conclu le président fier des résultats 2024 et des projets ambitieux à venir.

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