Des résultats probants pour le projet de valorisation des plastiques orphelins dans les Laurentides
Par Hugo Saez
Les chiffres publiés par Synergie Économique Laurentides et ses partenaires, le CAE Rive-Nord ainsi que la SADC des Laurentides le démontrent. À la suite des opérations menées, ce sont près de 10 tonnes de matières plastiques qui ont été valorisées au lieu de prendre la direction de l’enfouissement. Cela représente l’équivalent de 1049 toiles et 82% des objectifs fixés à l’origine. Plus largement en 2023, plus de 20 tonnes de plastiques ont été détournées de l’enfouissement vers une filière de recyclage.
Plusieurs méthodes innovantes
Pourquoi enfouir des gisements plastiques excédant la capacité des collectes municipales alors que l’on pourrait les valoriser ? C’est la problématique à laquelle cette initiative répond. En favorisant leur collecte, leur transport et leur recyclage, celle-ci permet de faire face aux enjeux locaux liés aux toiles en plastique d’hivernisation des bateaux.
En ce sens, les collectes en écocentre, porte-à-porte, autonome ou encore par camion-benne ont été des procédés employés afin que chaque entreprise génératrice de ces toiles puisse bénéficier d’un outil optimal et adapté à ses besoins. « Tout dépend de la quantité de toiles à enlever et de l’espace qu’elles ont sur leur propriété », précise Nathalie Rochon, coordinatrice du projet de valorisation des plastiques orphelins.
À réitérer
À l’heure où le projet avoisine un taux d’engagement de 35% et donc nettement supérieur à celui de l’année passée, les feux sont au vert pour le futur. Sylvie Bolduc, directrice de la SADC des Laurentides, encourage chaque acteur à poursuivre dans cette dynamique. « Il est primordial que les organisations comme la nôtre, tout comme les différents paliers gouvernementaux, les MRC et les municipalités soutiennent la transition des entreprises vers des pratiques durables. La quantité de plastique détournée des sites d’enfouissement prouve que ces initiatives sont bénéfiques pour notre région et que tout le monde y gagne », insiste cette dernière.
Après plusieurs éditions, Nathalie Rochon promet que l’opération ne s’essouffle pas. « On va pouvoir essayer d’embarquer de nouvelles entreprises avec nous l’année prochaine. On facilite les étapes pour qu’elles puissent participer. Elles ont la volonté de le faire, mais ne peuvent pas toujours. Souvent la contrainte, c’est le manque de main d’œuvre », pointe du doigt cette dernière.
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