Loisirs urbains
Le pickleball, toujours plus populaire
À l’instar du mouvement qui considère le pickleball comme un des sports ayant la plus forte progression d’adeptes dans le monde selon la Sports and Fitness Industry Association, les Laurentides n’échappent pas à la vague d’enthousiasme.
Souvent décrit comme un mélange de tennis, de ping-pong et de badminton, le pickleball possède ses propres caractéristiques en termes de stratégies et d’approche du jeu. Le sport serait plus axé sur le plaisir et la socialisation, ce qui expliquerait en grande partie sa popularité si on en croit le président de la fédération québécois de pickleball, Stéphane Brière. « C’est un sport très convivial, c’est facile à jouer. Il y a un petit côté ludique au sport qui fait que c’est juste plaisant y aller », témoigne le sportif.
Un lieu de socialisation
L’esprit de ce sport résiderait d’ailleurs sur l’inclusion et le partage davantage que sur la compétition et la performance si on en croit les adeptes. « On arrive aux terrains, on peut être une vingtaine de joueurs. Les parties sont courtes et tout le monde attend son tour pour jouer. Il y a une rotation. On parle, on se lance des défis et on finit par jouer avec presque tout le monde », illustre François Lachapelle qui est bénévole pour l’organisation du pickleball au Camping de Sainte-Agathe.
En termes d’apprentissage, le pickleball serait plus accessible que les autres sports de raquettes, notamment parce que la raquette est courte et facile à manipuler. « On frappe pratiquement la balle avec la main, c’est plus facile de s’adapter. En 20 minutes, la plupart des gens arrivent à avoir un niveau acceptable pour avoir du plaisir », mentionne Stéphane Brière. Beaucoup de joueurs de tennis feraient la transition vers le pickleball, notamment parce que c’est moins dur sur les articulations, « mais c’est rapide, c’est pourquoi c’est excellent pour garder ses réflexes aiguisés », témoigne un joueur très impliqué et membre de Pickleball Saint-Donat, Bernard Béland.
Rassembleur
Bien que ce sport soit très populaire chez les gens de plus de 50 ans, le bassin d’adeptes ne cesse de rajeunir. La tranche d’âge de 18 à 35 ans serait celle qui récolte le plus de nouveaux joueurs auprès de la Fédération québécoise de pickelball. Le sport commence d’ailleurs à se pratiquer dans les écoles où il est intégré aux cours d’éducation physique et à la santé « Il n’y a pas beaucoup de sport où on peut voir des jeunes de 15 ou 16 ans jouer avec grand-papa et grand-maman. C’est un sport assez rassembleur qui tisse un lien entre les générations », illustre Stéphane Brière.
L’engouement pour le pickleball est si spectaculaire que plusieurs municipalités n’arrivent pas répondre aux besoins des citoyens. « Nous avons doublé le nombre de membres à la Fédération en seulement un an. La progression est exponentielle et on ne voit pas le moment où ça va ralentir. Le plus gros problème, et ce partout au Québec, c’est qu’il manque de terrains pour répondre à la demande », conclut le président de la Fédération québécoise de pickleball, Stéphane Brière.
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