Centre de services scolaire des Laurentides
Encore plus d’enfants dans nos écoles
En cette rentrée 2022, le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) est une nouvelle fois confronté à l’augmentation du nombre d’inscriptions d’élèves que les infrastructures ne parviennent pas à absorber.

Fortes d’une qualité de vie reconnue, les Laurentides attirent l’installation de nouveaux résidents. Du reste, « dans tout le Québec, ce sont les MRC des Laurentides et des Pays-d’en-Haut qui présentent le plus fort taux migratoire interrégional. Pour chaque personne qui quitte les Laurentides, il en arrive 1,4 personne et cette attraction se ressent même dans nos embauches », avance le directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, Sébastien Tardif.
Cela a pour effet de faire grossir notablement la quantité de nouveaux élèves inscrits. Fin septembre 2021, il y avait 7 834 inscriptions au primaire et au secondaire. Douze mois plus tard exactement, le chiffre a bondi à 8 071 inscriptions. Cela grimpe même à 8 389 avec les effectifs du préscolaire (174 en sus) et ceux des écoles spécialisées.
Vient s’ajouter le nombre d’élèves scolarisés à la maison. En effet, si la tendance avait augmenté durant les pics pandémiques (139 élèves), le chiffre est revenu à la normale (78 élèves), soit une moyenne comparable à ce que l’on observait jusqu’en 2019.
Qui dit effectifs augmentés, dit nécessité de reloger cette population studieuse dans d’autres locaux. Et c’est là que le bât blesse. Les infrastructures dans les Laurentides, comme ailleurs au Québec, souffrent d’ancienneté. « Certains bâtiments sont même en fin de vie. Notre parc immobilier présente une moyenne d’âge d’environ 67 ans », s’inquiète M. Tardif.
Modulaires
« Quelques bâtiments sont à rénover ; d’autres, à reconstruire », souligne-t-il. Il faut effectuer une projection de 10-15 ans à l’avance. À partir du moment où la requête concernant un nouvel établissement est émise, ça prend une année avant d’avoir une réponse ; deux années pour l’appel d’offres, l’étude des sols, l’acquisition du terrain. La construction peut commencer possiblement au bout de trois ans. Et enfin, la construction peut durer environ trois ans supplémentaires qui aboutissent sur l’école achevée.
Pour pallier le manque de bâtiments, il y a aussi les classes modulaires comme à l’École primaire Chante-au-vent (Sainte-Adèle) ou à l’École primaire de Saint-Sauveur. Les classes modulaires sont des ensembles préfabriqués et installés de telle manière qu’ils empiètent sur la cour de récréation. « Quoique ce soient des mesures transitoires, d’autres unités modulaires sont envisagées au cours des prochaines années », annonce le directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, Sébastien Tardif.
En amont, une collaboration étroite s’opère entre les municipalités et le CSSL. Ils s’échangent des statistiques quant au nombre de permis de construction, mais aussi les places qui s’ouvrent dans les garderies.
Contrairement à d’autres endroits au Québec où les espaces constructibles et abordables financièrement figurent quelque denrée rare, les Laurentides présentent un territoire accessible et ouvert. « On a de bons espaces. Avec les municipalités, on est capables d’acquérir des terrains pour construire des écoles dans des endroits propices pour être un milieu de vie pour les élèves », témoigne M. Tardif.
Projets en cours et à venir
-Des projets vont éclore à moyen terme. L’École de Saint-Sauveur, il y a une attente sur le permis de construction, du côté de la municipalité. Les travaux commenceront au printemps 2023. La capacité sera d’environ 632 élèves. Ouverture de l’école vers 2025-2026
-Chante-au-vent : la reconstruction a été acceptée par le ministère de l’Éducation. L’École est désuète. Le début des travaux se produira au printemps 2024. Ouverture de l’école en 2026-2027.
-Val-David, il y aura une nouvelle école. C’est un projet autorisé pour lequel les travaux entameront à l’été 2023. Ce sera une capacité de 576 élèves. L’ouverture aura lieu en 2025-26.
-Enfin, il y a le Sacré-Cœur sis à Saint-Donat. Une demande de reconstruction a été formulée auprès du ministère. L’an passé, un gymnase avait été édifié. Actuellement, le but est de réduire la facture. L’École de Saint-Donat se compose de trois pavillons désuets. L’École devrait être reconstruite sur un terrain adjacent et le gymnase fonctionnerait avec les locaux administratifs au centre de l’établissement.
La nomination du nouveau ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a ravi par ailleurs, le directeur général du CSSL : « J’accueille cette nomination avec enthousiasme et suis confiant que M. Drainville saura bien servir notre objectif commun, qu’est la réussite des élèves. Je lui assure mon entière collaboration. »
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