79 ans après le drame à la Montagne Noire, le mystère plane toujours
Dans la nuit du 19 au 20 octobre 1943, le Liberator Harry B-24 était porté disparu par l’Armée canadienne. À son bord, 4 membres d’équipage et 20 soldats en permission revenaient de la guerre pour retrouver leurs familles. On a finalement découvert les débris au sommet de la Montagne Noire à Saint-Donat.

Selon François Gaudet, un des directeurs du groupe les Gardiens du Liberator Harry fondé il y a plus de vingt ans pour entretenir et aménager le site de l’écrasement, l’avion a décollé de Gander, à Terre-Neuve, le 19 octobre 1943.
Météo difficile
Arrivé à la hauteur de Mont-Joli, le pilote aurait demandé la permission d’atterrir, mais sa requête a été refusée. Selon M. Gaudet, la piste n’était pas adaptée à la taille de l’appareil et les mauvaises conditions météo auraient rendu l’atterrissage périlleux. L’avion est alors redirigé vers Dorval.
Dans les heures suivantes, les tours de contrôle tentent d’entrer en contact avec l’avion, mais n’obtiennent aucune réponse du pilote. Pendant plus d’un mois, des appareils décollent de neuf aéroports différents pour tenter de retrouver les soldats disparus, mais en vain.
Autre avion disparu
Ce n’est que deux ans et demi plus tard soit, en juin 1946 que l’armée canadienne, qui tentait de retrouver un autre avion disparu, découvre les débris d’un avion au sommet de la Montagne Noire. Il s’agit bien du Liberator Harry porté disparu en 1943.
Joseph Gaudet, le grand-père de François Gaudet, était gardien de la tour de feu située juste en face de la montagne Noire lorsque l’avion s’est écrasé en 1943. Celui-ci aurait aperçu quelque chose briller au loin, raconte aujourd’hui son petit-fils.

Le bombardier Liberaor Harry était un modèle semblable à celui-ci, mais ne transportait pas de bombes. Il était armé de plusieurs mitraillettes et servait au transport des militaires. (photo-Gardiens du Liberator Harry)
Mystère
Selon toute vraisemblance, le bombardier acheté à l’armée américaine se serait écrasé dans la nuit du 19 au 20 octobre 1943 sans que l’événement n’attire l’attention des habitants de Saint-Donat. Selon François Gaudet, l’appareil qui n’était armé que de mitraillettes servait au transport des soldats. Bien que plusieurs théories aient été avancées, à ce jour, il est encore difficile de dire hors de tout doute ce qui a provoqué l’écrasement de l’appareil à cet endroit.

Les paysages majestueux de la région, le mystère qui entoure l’écrasement du Liberator Harry et le Mirador font de la Montagne Noire une destination prisée par de nombreux randonneurs (photo-Gardiens du Liberator Harry)
Symbole pour la région
Au fil du temps, le site a été aménagé par les Gardiens du Liberator Harry obtenant un important financement de l’Armée canadienne. On peut y accéder par un sentier qui est devenu une importante attraction pour la région. Un mirador aménagé au sommet de la Montagne Noire à environ 1 km du site de l’écrasement permet aux randonneurs d’avoir une vue imprenable sur le paysage. Tous les ans, au jour du Souvenir, une cérémonie est organisée pour rendre hommage aux soldats disparus.
François Gaudet et les Gardiens du Liberator Harry aimeraient mettre sur pied un site commémoratif au pied de la Montagne Noire. Parmi les nombreux artéfacts, on pourra y retrouver des balles retrouvées dans le lac Crystal il y a deux ans.
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