Le Bloc fera pression sur le gouvernement fédéral

Publié le 12 octobre 2022 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

La députée de Laurentides–Labelle et présidente du caucus du Bloc Québécois, Marie-Hélène Gaudreau, maintient comme depuis le premier jour de son élection qu’elle portera encore plus haut et plus fort la voix de l’Assemblée nationale du Québec.

La députée du Bloc Québécois dans la circonscription fédérale de Laurentides-Labelle, Marie-Hélène Gaudreau. (Photo gracieuseté - Bureau de Marie-Hélène Gaudreau)

Le Bloc Québécois entend d’ailleurs revenir à la charge sur le renforcement de la Loi 101 et sur la Loi 21 que le gouvernement Trudeau veut contester jusqu’en Cour Suprême. Le sujet des transferts en santé, qui, dans une période de déséquilibre fiscal, s’avère selon le Bloc « nuisible à de nombreux enjeux », s’invite aussi dans le débat.

« Le gouvernement Trudeau sera quant à lui invité par les troupes bloquistes à rendre des comptes sur les multiples ratés qui ont affecté la gestion des affaires de l’État au cours des dernières semaines et des derniers mois, en particulier à l’encontre des vacanciers et voyageurs », indique une communication récente du Bloc Québécois. Le dossier du chemin Roxham retient également l’attention du parti.

L’économie est sur la table évidemment. L’inflation qui pourrait mener à une récession, comme partout dans le monde d’ailleurs, affaiblit le pouvoir d’achat de tous. Le Bloc demande des mesures concrètes pour soutenir les Québécois dans cette mauvaise période.

« Nous allons revenir sur les aînés, pour lesquels il faut obtenir l’augmentation de la pension sans discrimination pour tous les retraités de 65 ans et plus », soutient la députée de Laurentides–Labelle.

Du pain sur la planche

« Il y a deux sujets évidents où s’affichent des différences marquées entre le Québec et le Canada: l’environnement, où nous favorisons la création de plus de richesse en recourant aux énergies propres alors que les partis fédéraux sont, tous et de façon plus ou moins avouée, propétrole; et la monarchie. Le Bloc Québécois n’est ni pour l’un ni pour l’autre. Outre accélérer la transition énergétique pour laquelle le Québec est un leader, il faut clairement et sans équivoque abolir la monarchie, comme le souhaite une très forte majorité de Québécois », souligne Marie-Hélène Gaudreau.

Le redécoupage électoral est un autre sujet d’actualité brûlant, surtout à la lumière des résultats de l’élection du 3 octobre au Québec. Le Bloc Québécois croit que la question du redécoupage électoral devrait prendre une place importante à la Chambre des communes.
« Le Bloc se fera le messager d’une très forte mobilisation de notre région contre la partition de nos MRC, de nos villes et de nos municipalités. Insuffisamment sensible à la réalité québécoise, le redécoupage doit respecter nos réalités régionales », ajoute la députée.

Vers une politique nationale?

« Nous poursuivrons aussi notre travail pour soutenir notre industrie agricole et forestière, afin d’apporter aux problématiques encourues des solutions abordables et réalisables, en vue d’une vision intégrée de protection de producteurs québécois et d’une véritable politique nationale en matière de développement de nos ressources naturelles comme le bois, important levier dans la lutte aux changements climatiques. »

Récemment, le Bloc Québécois dénonçait le gouvernement de Trudeau qui « abandonne encore une fois des milliers de travailleurs en renonçant à une réforme de l’assurance-emploi. Le 25 septembre, les mesures temporaires mises en place pendant la pandémie, allégeant les critères d’admissibilité et reflétant davantage la réalité des travailleurs, ont pris fin, ce qui a provoqué un retour à l’ancien régime ».

La députée Gaudreau réclame maintenant la réforme globale et immédiate du programme « ainsi que la prolongation des mesures temporaires afin de soutenir adéquatement les travailleurs ».

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