Orage violent
Les commerçants ont fait des affaires d’or
Le derecho vécu la fin de semaine du 20 mai ont causé la perte d’électricité à de nombreux ménages. Conséquence : certains commerçants ont eu leur meilleure journée d’affaire de leur histoire.
Le propriétaire de la franchise Toujours Mikes à Sainte-Agathe-des-Monts, David Constantineau, ne passe pas par quatre chemins : l’achalandage vécu le samedi quelques heures après les orages est du « jamais vu » en 25 ans dans le domaine.
« Ça roulait beaucoup. Il y avait des line-up jusqu’à dehors. Dimanche, c’était encore plus fou. Il y a fallu qu’on ferme deux heures durant l’après-midi, car nos employés n’avaient pas eu de pause depuis 7h le matin et l’on devait refaire nos inventaires », indique M. Constantineau.
Selon lui, son équipe a servi trois fois plus de monde que n’importe quel jour, indique-t-il. L’inventaire a aussi été liquidé. Par chance, la franchise de Mont-Tremblant, qui ne pouvait ouvrir faute d’électricité, est venue les aider du côté de l’approvisionnement.
Le propriétaire du restaurant Le Fumet, sur la rue Principale à Sainte-Agathe-des-Monts, abonde dans le même sens. « Ça allait jusqu’en arrière du restaurant ! On a été débordé », mentionne celui qui a livré 125 au comptoir et 40 livraisons.
Selon lui, il a fait deux fois plus de commandes qu’un samedi normal. Des clients attendaient toujours après la fermeture pour être servis, raconte-t-il.
Meilleure journée en 35 ans
Outre les restaurants, les stations-service ont aussi vécu des journées hors de l’ordinaire. C’est le cas notamment du dépanneur Villemaire situé à Val-David.
« Depuis 35 ans d’affaires, c’est notre meilleure journée à vie », exprime sans détour le copropriétaire du commerce, Alexandre Villemaire. Selon lui, il y a eu quatre fois plus de clients qu’une journée normale, compare-t-il.
La journée la plus occupée fut celle du dimanche où des clients patientaient en file à 6h du matin pour s’alimenter en essence ou en nourriture. « Il y avait du monde plein la cour qui attendait jusqu’à la route 117 », stipule celui qui estime entre 30 et 40 véhicules l’achalandage à toute heure de la journée.
Certains ont déploré que des stations-service n’aient pu offrir des biens gratuitement afin d’aider les personnes dans le besoin. Questionné à ce sujet, M. VIllemaire considère qu’il était très difficile d’accommoder les clients en raison du manque d’électricité, causant l’arrêt des machines à cartes. « ll y avait tellement de monde, on avait de la misère à gérer notre entreprise. [Les clients]allaient chercher de l’argent au guichet ou à la maison, mais on ne pouvait pas commencer des listes de gens qui allaient revenir payer, car on perdait notre contrôle », explique Alexandre Villemaire.
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