Âgées entre 16 et 80 ans et provenant de différentes municipalités des Laurentides, les participantes du projet Duo en action devaient rédiger un texte ou un poème témoignant d’un aspect de la condition des femmes de leur époque.

Marie-Ève D’Amours, fondatrice de La deMOIs’aile raconte comment est venue l’idée du projet : « J’ai toujours trouvé que dans notre société, les personnes âgées et les adolescents étaient des oubliés. En discutant avec Roxanne Lajoie de la FADOQ, nous avons eu l’idée de mettre en commun deux réalités qu’on n’a pas souvent l’occasion de présenter ensemble. » Après avoir écrit leur texte, les participantes se sont rencontrées, ont lu les pensées de l’autre génération et ont discuté entre elles. Comme les créations pouvaient s’inspirer de récits personnels, les témoignages étaient souvent très riches en émotions.

Connexions humaines

Mme D’amours mentionne à ce sujet : « Il y a les femmes de la génération qui a vécu les combats et celles qui ont pu marcher la tête haute dans les pas des autres… c’est sûr qu’il y a du chemin à faire pour les jeunes filles d’aujourd’hui, mais cette rencontre a comme créée une ouverture, il y avait beaucoup de respect entre elles (les participantes) », affirme-t-elle.

Roxane Lajoie chargée de projet à la FADOQ précise, qu’au-delà du projet : « Ce sont les connexions humaines qui se sont créées entre les participantes qui m’ont touché le plus », témoigne-t-elle.

Ces partages authentiques et sans tabous sur différents aspects de la condition féminine à travers le temps ont été immortalisés sur pellicule par Renaud Furlotte directeur et réalisateur, accompagné de Martin Throw-Lépine, co-réalisateur. La vidéo est partagée via la page Facebook de la FADOQ – Région des Laurentides : facebook.com/fadoqlaurentides. Les lettres des participantes sont aussi disponibles en ligne : https://lademoisaile.ca/articles-journeefemme.

Tisser des liens

Mme Lajoie stipule que « le partage des vidéos inspire d’autres personnes à parler de leur expérience et à participer à des projets futurs […] cela fait aussi de beaux souvenirs pour les participantes ». Pour Mme Lajoie, le processus du tournage a contribué à rendre leur participation plus concrète, comme si elles laissaient un témoignage de leur expérience.

Pour Marie-Eve D’Amours, ce genre d’expérience devrait se répéter dans le futur : « C’était un premier projet intergénérationnel pour moi et certainement pas le dernier ! Il est essentiel de tisser des liens, peu importe l’âge, ce sont des occasions riches en échanges, partages et apprentissages », conclut-elle.

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