Ministère des Transports du Québec
Une étude qui démontre le bien-fondé de la méthode actuelle
L’étude « Mesurer l’impact sur la sécurité routière d’une modification de limite de vitesse sur le réseau routier du Québec » démontre l’impact d’une baisse de vitesse sur certaines routes, mais quand cette vitesse est en lien avec l’environnement routier.

Plusieurs municipalités dans les dernières années se sont tournées vers le ministère des Transports du Québec (MTQ) pour obtenir des diminutions de vitesse sur leur territoire pour des routes appartenant au MTQ. Certaines ont été acceptées et d’autres non.
Questionné à savoir si cette étude allait changer la façon de voir du ministère, ce dernier souligne que le résultat démontre plutôt que la façon actuelle pour approuver les baisses de vitesse fonctionne bien.
« Les résultats de l’étude démontrent une tendance à la baisse des collisions sur les segments de route sélectionnés qui va dans le même sens que la baisse du bilan routier des dernières années, soutient le MTQ. De plus, les conclusions de l’étude illustrent l’importance de bien choisir la nouvelle limite de vitesse en fonction de l’environnement routier ou encore de changer l’environnement routier pour qu’il soit cohérent avec la limite de vitesse. »
L’enjeu: l’adhésion des conducteurs
Une série de critères doivent être répondus lorsque le MTQ regarde la possibilité de diminuer la vitesse sur une route. Entre autres, les routes sont prévues pour être conduites à une certaine vitesse (selon les obstacles et la largeur, entre autres). Pour le MTQ, une diminution de la vitesse dans un endroit où la vitesse semble adéquate du point de vue environnement ne change pas la conduite des automobilistes et n’a donc pas l’impact souhaité. C’est une des réponses qui revient le plus souvent lors des refus de diminuer la vitesse.
« Les limites de vitesse doivent être cohérentes avec l’environnement routier et la classification fonctionnelle de la route. Avant d’envisager d’apporter une modification à une limite de vitesse et afin de mettre en place une ou des solutions adaptées au contexte, il importe de déterminer si le milieu présente une problématique particulière ou s’il présente certaines caractéristiques associées à un changement de limite de vitesse. »
L’étude s’est penchée sur des cas où le MTQ avait reconnu le besoin de modifier la vitesse, indique le ministère. « Par conséquent, cela démontre que la réduction des accidents, qui a été observée aux sites où il y a eu un abaissement de la limite de vitesse, corrobore la nécessité de procéder aux analyses de sécurité routière lorsqu’il est question d’envisager un changement de limite de vitesse. »
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