Trois pompiers d’ici à la rescousse en Colombie-Britannique

Publié le 26 août 2021 par Sarah St-Denis

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Sarah St-Denis

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | sst-denis@infodunord.ca

Le 15 août dernier, Nicolas Lefebvre, Sébastien Fillion et Daniel Plamondon, trois pompiers affiliés à la Régie incendie des Monts (RIDM), ont quitté le Québec à destination d’Abbotsford en Colombie-Britannique afin de prêter main-forte pour combattre les incendies de forêt qui s’y déroulent.

Sébastien Fillion, Daniel Plamondon et Nicolas Lefebvre se sont envolés pour la Colombie-Britannique le 15 août dernier. (Photo gracieuseté – RIDM)

Les trois hommes font partie du plus important déploiement hors Québec jamais réalisé par la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), qui s’additionne à cinq autres missions similaires organisées depuis le début de la saison des feux de forêt. Il est présentement impossible pour les médias de s’entretenir avec les pompiers. Cependant, Sébastien Lajoie, directeur de la RIDM, est régulièrement en contact avec les membres expatriés de son équipe.

« L’impression générale qu’ils ont depuis leur arrivée est celle d’un paysage de désolation. Ils sont passés par un village qui a été entièrement détruit par le feu. Des ruines comme on en voit seulement dans les films. Ils ont été très bien accueillis par les citoyens là-bas. Quand ils sont sortis de l’avion, des gens les attendaient avec des pancartes pour les remercier », dit M. Lajoie.

Un besoin criant

La RIDM a mis en place une équipe de combattants auxiliaires en 2020 afin de faire le prêt de ressources humaines et matérielles à la SOPFEU. Depuis, ces combattants auxiliaires sont intervenus sur plusieurs incendies de forêt majeurs au Québec. « Généralement, pour une intervention hors province, la SOPFEU privilégie les pompiers forestiers. Mais le besoin est tel en ce moment qu’elle a élargi ses demandes aux combattants auxiliaires », explique M. Lajoie.

Nos trois pompiers ont été formés pour intervenir lors de feux de forêt, plus spécialement pour pouvoir travailler avec une température très élevée et gérer de longues journées de travail se déroulant sur des terrains escarpés. Deux d’entre eux possèdent également une formation pour abattre des arbres.

Ils ont rejoint le campement éphémère de la SOPFEU, qui regroupe plus de 400 tentes individuelles, au lendemain de leur arrivée en sol britanno-colombien. Après une journée d’installation sur place et de préparation, ils ont entamé une mission de 14 jours, répartis sur des sites d’intervention différents. C’est la première fois que la RIDM envoie de ses membres dans l’Ouest canadien.

Pour sa part, la SOPFEU affirme que la situation qui prévaut au Québec et les conditions météorologiques permettent de prêter des ressources humaines aux autres provinces sans nuire à la capacité d’intervention sur le territoire québécois.

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