La base de plein air Le P’tit Bonheur se relève après les inondations
À la suite des fortes pluies du mois de juin, la base de plein air Le P’tit Bonheur, située aux frontières de Lac-Supérieur et Val-des-Lacs, a dû – et doit encore – faire face à l’adversité.
Affaissement de chemins, sentiers impraticables, arbres déracinés, plage submergée, passerelles arrachées, source d’eau potable affectée. La liste des dégâts est longue. Malgré tout, la directrice générale du P’tit Bonheur, Marie-Ève Pichette, souligne la chance que l’on a eue: les bâtiments sont intacts, et surtout, personne n’a été blessé. Néanmoins, trois jours après les événements, la direction n’a eu d’autres choix que d’évacuer sa cohorte de 180 campeurs.
« Les enfants n’ont rien vu passer », explique Mme Pichette en riant. Peut-être même que plusieurs d’entre eux ont vécu « une belle aventure ». Elle se dit impressionnée par la capacité d’adaptation de son équipe, car c’est tout l’horaire des activités qui a été chamboulé pendant ces trois jours. Car lorsqu’une seule chose change, tout est à revoir. C’est l’effet domino.
« On est découragé, mais on ne peut rien faire contre la nature. »
-Marie-Ève Pichette, directrice générale, Le P’tit Bonheur
Les camps de vacances avec nuitées ont repris du service le samedi 10 juillet, alors que le camp de jour, lui, avait pu poursuivre ses activités. Entre-temps, une autre tuile s’est abattue sur l’organisation. « On a perdu des employés en cuisine à cause de l’insécurité provoquée par cette fermeture temporaire », explique Marie-Ève Pichette. Depuis, la directrice générale doit mettre la main à la pâte. Parfois, elle doit faire danser les enfants, en attendant que les patates soient prêtes!
Marge de manœuvre
« Vous savez, je n’ai aucune marge de manœuvre, dit-elle. Je ne peux ni jouer avec les heures d’ouverture ni avec le nombre de places comme le ferait un restaurateur dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Ici, on doit servir 275 personnes, trois fois par jour, et on a une heure et demie ou deux heures entre chaque service. »
Malgré tout cela, Marie-Ève Pichette parle de résilience et d’adaptation. « Parce qu’on n’a pas le choix », lance-t-elle avec un rire qui n’a encore une fois rien de cynique. Elle souhaite qu’il soit mentionné que les cuisines du P’tit Bonheur sont à la recherche de renfort. « C’est un milieu de travail très valorisant. »
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