Les camps prêts à accueillir les visiteurs

Publié le 1 juillet 2021 par Isabelle Houle

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Isabelle Houle

Rédactrice en chef | L'info du Nord Sainte-Agathe & Mont-Tremblant | ihoule@medialo.ca

Les camps de jour et camps de vacances de la région sont fébriles. Avec la pandémie qui s’essouffle, certains attendent le retour des enfants et d’autres invitent les familles à profiter de leurs installations. Une chose est sûre: l’été 2021 sera synonyme de plaisir et de découverte.

Les enfants retrouveront une certaine normalité en colonie de vacances. (Photo gracieuseté)

Deux bases de plein air reprendront les camps de vacances et les camps de jour: Le P’tit Bonheur et Edphy. « On revient à la formule d’avant. On espère que ça va rester comme ça. On est quand même un organisme à but non lucratif (OBNL) avec une mission locale. C’est ce qui nous anime », explique Marie-Ève Pichette, directrice générale du camp Le P’tit Bonheur à Lac-Supérieur.

Deux camps (jour et vacances) seront disponibles pour l’été 2021 à cet endroit et débutent les 28 et 29 juin. Notons que les mesures sanitaires imposées seront adaptées au type de camp. L’endroit prône la notion de « bulle » lors des camps de vacances avec séjour. « Ça va être extraordinaire! Les enfants ont tellement hâte de revenir. Certains étaient tellement déçus de ne pas pouvoir venir l’an passé. Une fois que ce sera parti, je ne crois pas qu’ils se rendront compte qu’on a adapté des choses. On va travailler par-derrière pour qu’ils passent un bel été! »

Grandes précautions

Bien que les choses se stabilisent, les détenteurs de camps ne prennent aucune chance. Ayant perdu beaucoup d’argent et de main-d’œuvre, ils veulent éviter à tout prix les éclosions. C’est pourquoi au Camp Edphy International à Val-Morin, on suggère fortement une quarantaine de 5 jours à la maison pour les jeunes avant de se rendre au camp. De plus, le camp demande aux jeunes de passer le test COVID 48 heures avant le séjour et un second test rapide sera exigé au troisième jour du camp de vacances.

Par ailleurs, les places pour le camp Edphy, qui n’offre qu’un camp de vacances, sont presque toutes comblées. « Ça m’a étonnée, je me suis dit que des parents n’auraient pas pu se permettre la quarantaine de 5 jours pour leur enfant, mais ils sont très à l’aise. Ce qui est super aussi, c’est qu’au camp de vacances, contrairement au camp de jour, on pourra être dans une bulle sans distanciation et sans masque. Ce sera donc vraiment une expérience normale, comme avant », affirme Marilyse Richard-Robert, directrice générale, Camps et clubs de jour, chez Edphy International.

Celle-ci prévoit un été magique, rempli de découvertes. « On est très confiants et les clients aussi. Les enfants qui viennent ressentent un grand sentiment d’appartenance, d’année en année. »

Pas cette année

Pour les camps Quatre Saisons à La Macaza et Jean-Jeune à Vendée, l’été 2021 sera réservé aux visiteurs qui souhaitent louer des installations de camping. « Nous avons subi des pertes immenses l’an dernier. Un été normal rapporte près de 450 000$ alors qu’en 2020, on a fait 30 000$ de revenus autonomes. […] Nous étions en mode survie. On est passé à travers. En 2021, on a quand même pris la dure décision de fermer notre colonie de vacances parce que les nouvelles (sur les mesures sanitaires) sont arrivées très tardivement », soutient Vincent Normandeau, directeur général de Camp Quatre Saisons.

Par contre, l’endroit va encore offrir les locations familiales et touristiques avec diverses activités à faire sur le site. « L’accueil groupe reprend aussi tranquillement. Au Camp Quatre Saisons, on mise sur l’aspect communautaire et social. C’est très important. On a le désir de donner l’accessibilité à la nature aux familles et aux jeunes défavorisés. »

M. Normandeau voit un avantage à offrir des services prêt-à-camper aux familles et des activités accessibles, même sans colonie de vacances. « C’est un moyen de faire parler de nous, de rester vivants. Ça nous permet quand même de mettre de l’avant nos programmes de camps de vacances », ajoute-t-il.

À la base de plein air Jean-Jeune à Vendée, le scénario est presque le même: pas de colonie de vacances pour 2021, mais plusieurs découvertes en nature pour les familles ou visiteurs intéressés. « Nous allons offrir un service de camping. On a des maisonnettes et terrains rustiques. […] L’an passé, il y a eu une gestion tardive du projet. Cette année, on s’est pris d’avance et je vous garantis que ce sera un succès! On a lancé nos réservations cette semaine et on est chanceux parce que la demande est tellement grande que ça se remplit », s’exprime Myriam Miron-Lalonde, directrice générale à la base de plein air Jean-Jeune.

Chez Jean-Jeune, l’offre demeure accessible. « Notre mission est beaucoup axée sur l’inclusion et les valeurs holistiques. On va essayer de faire vivre cette philosophie à travers nos activités », conclut-elle.

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