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Val-David présente son PPU pour le secteur de La Sapinière

Publié le 28 juin 2021 par Sarah St-Denis

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Sarah St-Denis

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | sst-denis@infodunord.ca

De façon virtuelle, la Municipalité de Val-David a tenu une séance d’informations sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) le 22 juin, qui doit doter le village d’une vision globale pour le développement futur du secteur stratégique de La Sapinière.

Le secteur de La Sapinière fait l’objet d’un projet de Programme particulier d’urbanisme. (Photo gracieuseté)

Troisième et dernière étape de la consultation publique dans ce dossier, cette séance a permis d’énumérer les orientations du plan et de répondre aux questions des citoyens qui avaient été soumises à l’avance par courriel à la Municipalité. Une quarantaine de participants étaient présents pour cette rencontre animée par l’Atelier Urbain, la firme d’urbanisme à qui la conception du PPU a été confiée.

Proposant une vision sur 15 ans, le PPU s’articule autour de deux orientations, soit la symbiose avec le milieu naturel et la réponse aux besoins d’une population diversifiée. On y retrouve la conservation des écosystèmes, l’intégration du bâti à l’environnement naturel, les principes du développement durable, la création d’une école primaire de 24 classes, la consolidation des terrains qui présentent un potentiel de redéveloppement, la préservation de la qualité de vie des riverains et la bonification de la vocation destinée aux loisirs.

Des projets à venir

À cette étape du processus, aucun projet n’est confirmé. Il s’agit plutôt de déterminer ce que la population souhaite avoir ou non dans ce secteur. Le PPU fournira donc des balises pour de futurs projets et déterminera les usages qui seront permis dans les différentes zones du secteur. Seules des propositions de modifications règlementaires sont actuellement définies, tandis que les coûts estimés par l’implantation du PPU ne sont pas encore connus.

Plusieurs volontés ont été exprimées par la mairesse Kathy Poulin. Parmi celles-ci, notons l’orientation santé et bien-être obligatoire des futurs usages commerciaux, une mixité de la clientèle tant locale que touristique, la mise en valeur de l’héritage de La Sapinière, la possibilité d’acquérir des terrains stratégiques qui incluent des pistes et sentiers existants pour les ajouter au secteur Dufresne du Parc régional et la recherche d’équilibre entre développement du secteur et protection du milieu.

Quant à elles, les questions entourant la poursuite opposant Diane Beaudry, propriétaire actuelle de La Sapinière, et la Municipalité n’ont pu trouver réponse, le dossier en étant un judiciarisé faisant présentement l’objet de négociations entre les deux parties.

Rappelons que, selon la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme du Québec, la Municipalité n’a pas besoin d’être propriétaire des terrains d’un secteur donné pour se doter d’une vision d’aménagement de celui-ci. Le secteur de La Sapinière représente une des dernières zones développables à proximité du cœur villageois. En plus des milieux naturels, il regroupe quelques résidences privées, dix chalets locatifs appartenant au Village Suisse et l’ancien hôtel, bâtiment qui est vacant depuis 2013.

Les citoyens sont invités à faire parvenir leurs commentaires par écrit au sujet du PPU avant son adoption finale par le conseil. Les commentaires seront acceptés jusqu’au 7 juillet à l’adresse juridique@valdavid.com.

Le document du projet de PPU et l’enregistrement vidéo de la séance d’informations sont disponibles sur le site Web de la Municipalité de Val-David.

Assèchement du lac de La Sapinière

Plusieurs citoyens s’inquiètent actuellement du bas niveau d’eau du lac de La Sapinière, résultant d’une problématique de fonctionnement du barrage. Celui-ci, qui est de propriété privée, a été évalué comme n’étant plus aux normes par le Centre d’expertise hydrique du Québec, ce qui nécessitera son remplacement, a soutenu la Municipalité.

« Nous sommes conscients de la valeur du lac de La Sapinière. Nous avons fait les démarches auprès du ministère de l’Environnement et du Centre d’expertise hydrique en pensant qu’ils allaient intervenir pour sauvegarder ce milieu puisque ce sont les instances responsables dans les enjeux en cause. Puisqu’ils n’interviennent pas et considérant les impacts du lac asséché, le conseil analyse présentement quelques avenues d’intervention possible », affirme la mairesse Kathy Poulin.

Si le projet de PPU inclut la protection du lac, la Municipalité se dit ouverte à l’ajout éventuel du barrage, suivant les demandes des citoyens qui seront reçues prochainement.

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