La RITL joint le syndicat des Teamsters
La Régie intermunicipale des Trois-Lacs (RITL) a décidé de joindre le syndicat des Teamsters Québec, section locale 106. Des désaccords au niveau des conditions de travail comme les horaires sont à l’origine de cette nouvelle étape franchie par la RITL.
Un chauffeur-opérateur qui souhaite témoigner de façon anonyme soutient que plusieurs éléments se sont accumulés et qu’il est temps de se syndiquer. « Ça a commencé surtout avec les horaires. Du jour au lendemain, il y a trois semaines, l’employeur a décidé qu’on commençait à 5h le matin. Il y a des pères de famille là-dedans. […] Entrer dans une Ville comme Sainte-Agathe à 5h le matin, il y a des portes-patio ouvertes et des bébés qui dorment. On réveille tout le monde », s’indigne-t-il.
Congés de maladies et assurances font aussi partie des éléments sur lesquels, selon notre source anonyme, les parties ne s’entendraient pas.
« Juste de savoir où on va le lendemain est impossible. On ne sent aucune réception de la part de l’employeur. »
« Une question de respect »
« Souvent, on fait des entrevues d’arrivée pour savoir pourquoi les employés veulent joindre les Teamsters et 8 à 9 fois sur 10, c’est une question de respect ressenti par les travailleurs de la part de la partie patronale. Le respect n’est pas, selon eux, aussi élevé qu’il ne le devrait », affirme Stéphane Lacroix, porte-parole du syndicat des Teamsters.
Celui-ci ajoute que les conditions de travail normatives (toutes sauf le salarial) sont souvent la source de l’incitation à la syndicalisation. Ceci dit, les Teamsters sont très heureux de bientôt compter de nouveaux membres. « On est très heureux que ces gens-là aient choisi le syndicat des Teamsters. […] On est convaincu qu’on est les mieux placés pour représenter ces gens-là et on a bien hâte de commencer à travailler avec eux et de négocier la première convention collective pour obtenir des conditions qui leur conviennent. »
Processus « normal » pour les patrons
Selon la partie patronale de la RITL, cette étape de syndicalisation allait venir, c’était une évidence. « Il va y avoir un processus de mise en place d’une prochaine convention collective. C’est un processus qu’on voyait arriver. C’est un organisme qui est un peu affilié aux municipalités et les municipalités sont syndiquées alors on pensait un jour qu’on arriverait là », affirme Gilles Bélanger, directeur général à la Municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré et secrétaire-trésorier à la RITL.
Celui-ci considère que ce processus est purement protocolaire et administratif. « Je n’ai pas d’élément précis qui me permet de penser qu’on est là parce que quelque chose ne fonctionne pas. […] J’ai toujours considéré que les relations avec les employés étaient super bonnes. On les a toujours rencontrés annuellement. À ma connaissance, ce n’est pas une question de climat de travail pas sain. »
Il ajoute, au sujet des horaires changés sans consultation, que s’il s’agit du « seul élément qui les a poussés à se syndiquer, je suis désolé pour eux, mais ils ont manqué le bateau! Les horaires ont très peu varié et ont été adaptés à la réalité. Si le point n’est que ça, on va signer une convention collective qui va être assez rapide! », ajoute-t-il.
M. Bélanger conclut en disant que les discussions s’adapteront aux demandes dans la prochaine convention collective.
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