Éducation
Retour à la normale prévu pour la rentrée scolaire 2021-2022
La rentrée scolaire 2021-2022 devrait marquer le retour à la normale pour les élèves et le personnel après 16 mois d’adaptations en tous genres en raison de la pandémie de COVID-19. En fonction de l’évolution de la situation épidémiologique, des modifications pourraient toutefois être apportées à ce plan début août.
C’est ce qu’ont annoncé conjointement le 2 juin le ministre de l’Éducation et la ministre déléguée à l’Éducation, Jean-François Roberge et Isabelle Charest, en présence du directeur national de la Santé publique, le Dr Horacio Arruda.
« C’est un jour très spécial, un jour heureux vraiment aujourd’hui (…) », a débuté le ministre Roberge. La tendance actuelle donne au gouvernement la marge de manœuvre nécessaire pour faire cette annonce, estime M. Roberge. Le réseau scolaire aura ainsi le temps de s’organiser pour bien planifier cette rentrée, selon le ministre.
Il y a tout de même des « si ».
« Si on continue nos efforts cet été, si on ne relâche pas notre vigilance, si on va se faire vacciner, et bien les élèves pourront revenir dans leur école (…). » – Jean-François Roberge
Le gouvernement scrutera l’évolution de la situation épidémiologique au cours de l’été et procédera à une mise à jour du plan au début du mois d’août.
Un plan en trois axes
Ce plan s’articule autour de trois axes:
- Le plan de relance éducative (annoncé il y a quelques semaines);
- Le plan de la rentrée scolaire (annoncé le 2 juin);
- La mise à jour du plan (août prochain).
M. Roberge espère « un retour à une vie la plus normale possible ». En parallèle de la vaccination et de l’amélioration de la situation épidémiologique, des mesures « de nettoyage et d’amélioration de la ventilation », ainsi qu’un protocole d’urgence, sont annoncées.
Fini les masques et les bulles
Le « retour à la normale », qu’est-ce que ça veut dire? « Ce que ça veut dire, c’est que nos élèves du préscolaire, du primaire, du secondaire, de la formation générale aux adultes, de la formation professionnelle, pourront revenir à une organisation scolaire habituelle, sans (…) la bulle-classe, avec les cours options. Avec les sorties scolaires. Avec une organisation la plus normale possible pour les services de garde, les récréations, les périodes de dîner. »
« Ça va faire un bien fou à nos élèves et aussi au personnel, qui a eu la lourde tâche de surveiller (…) que des enfants de différents groupes n’entrent en contact. Ça brise le cœur. » – Jean-François Roberge
Pour l’instant, le port du masque ou du couvre-visage n’est pas envisagé pour l’année scolaire 2021-2022. Même chose pour les présences en alternance pour les élèves de secondaire 3, 4 et 5.
Vigilance
Des mesures d’entretien « renforcées » seront maintenues, a averti M. Roberge. Les surfaces fréquemment touchées seront nettoyées plus souvent et les règles d’hygiènes auxquelles le personnel et les élèves se sont habitués depuis le mois de mars 2020 sont là pour rester, comme le lavage fréquent des mains.
« Il y a de bonnes habitudes qu’on peut conserver. » – Jean-François Roberge
Le ministre prévoit qu’un « grand coup » sera donné cet été pour l’entretien des écoles. Une attention très particulière sera portée aux systèmes de ventilation. Les centres de service scolaires ont reçu les budgets et les directives à ce niveau-là.
« On parle évidemment de l’acquisition d’équipement spécialisé pour mesurer la qualité de l’air, particulièrement le taux de CO2 dans toutes les classes du Québec », a précisé M. Roberge, une première au Canada d’après lui.
Protocoles d’urgence
Enfin, des protocoles d’urgence sont prévus afin de faire face à toute éventualité. « Selon les avis de la Santé publique, si la situation épidémiologique se détériore dans certains endroits, dans certaines écoles, il est possible qu’on recoure encore l’an prochain à des mesures sanitaires (…) », a spécifié le ministre.
Exemples? Les groupes-classes stables ou le port du masque. L’application ne serait pas globale, mais ciblée et de manière temporaire. « On sera prêt », a assuré M. Roberge.
De son côté, la ministre Isabelle Charest a complété l’annonce de son collègue en précisant que les activités parascolaires et les projets particuliers (comme les sports-études ou arts-études) pourront également reprendre « si tout se passe bien cet été ».
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