Patrouille nautique sur des lacs de la région
Les patrouilleurs pourront émettre des constats d’infraction
La patrouille nautique sera de retour cet été sur le lac des Sables à Sainte-Agathe, à la différence qu’elle pourra, contrairement à l’an dernier, émettre des constats d’infraction aux fautifs. Autre nouveauté : la patrouille sera également présente sur le lac Papineau, ainsi que sur les lacs Ludger et Cardin à Lantier et sur le lac Manitou à Ivry.
Suite à la signature d’une entente intermunicipale entre la Régie incendie des Monts (RIDM) et la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts, 11 pompiers ont été désignés afin d’agir à titre de patrouilleurs nautiques et d’inspecteurs municipaux pour la période estivale 2021. La Ville a ensuite soumis une demande d’autorisation au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) afin de permettre à ces derniers de délivrer des constats pour les infractions aux règlements de compétence fédérale qui s’appliquent à la navigation de plaisance, à savoir le Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments, le Règlement sur les petits bâtiments et le Règlement sur la compétence des conducteurs d’embarcations de plaisance.
Les pompiers sélectionnés suivront une formation donnée par le DPCP et une autre par Transports Canada afin de pouvoir remplir leur mission. La patrouille sera présente de la Saint-Jean-Baptiste à la fête du Travail, selon un horaire qui sera appelé à varier.
« Nous sommes très contents de pouvoir collaborer afin d’offrir ce service et de l’améliorer. On s’attend à une autre saison très achalandée à cause de la pandémie », affirme Sébastien Lajoie, directeur général de la RIDM.
Des comportements qui coûtent cher
Le partage des eaux entre les bateaux, les nageurs et les amateurs de sports nautiques n’est pas toujours chose facile. « La majorité des problèmes que nous rencontrons se situent au niveau du non-respect des comportements à adopter sur un lac. Des bateaux qui vont trop vite, qui ne respectent pas les autres embarcations ou les rives, des gens qui pratiquent des activités en dehors des heures permises ou des zones attitrées pour les plaisanciers, ce sont des exemples récurrents », poursuit M. Lajoie.
Les contrevenants à la sécurité nautique s’exposeront à des amendes salées. Parmi les infractions possibles, naviguer de façon non sécuritaire pourrait coûter 500$, conduire une embarcation sans avoir l’âge requis, 250$, tandis qu’utiliser un bateau dont l’équipement de sécurité n’est pas en bon état de fonctionnement ou pas facilement accessible et prêt pour utilisation immédiate, 200$.
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