Présence désormais permise sur les campus collégiaux et universitaires: « ce qu’on veut, c’est briser l’isolement »
En ouvrant la porte le 4 février à un retour contrôlé des étudiants sur les campus collégiaux et universitaires du Québec situés en zone rouge, la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, a expliqué vouloir « briser l’isolement dont plusieurs étudiantes et étudiants disent souffrir ».
À compter du 8 février, les étudiants qui le souhaitent pourront assister à des cours théoriques et participer à des activités de groupe à caractère pédagogique.
Toutefois, plusieurs mesures devront être respectées.
Dans le premier cas, les étudiants devront demeurer à 1,5 mètre de distance dans des classes dont la capacité d’accueil sera réduite de 50%. Les étudiants qui ne pourront pas ou ne voudront pas se présenter physiquement en classe pourront continuer à suivre leurs cours à distance.
Dans le second cas, le nombre d’étudiants réunis ne pourra pas dépasser six et ils devront maintenir une distance de deux mètres entre eux. On parle, par exemple, de travaux d’équipe, d’études en groupe ou de suivis de cours à distance dans un local entre collègues d’une même classe.
Dans tous les cas, les étudiants qui se présenteront sur les campus devront porter le masque de procédure en tout temps. Il est attendu des professeurs qu’ils se présentent également physiquement sur les campus pour donner leurs cours, à moins de contre-indications (âge, maladie chronique) qui seront évaluées « au cas par cas ».
Les bibliothèques dans les établissements resteront ouvertes, mais la circulation et l’achalandage y seront contrôlés. De plus, les services aux étudiants pourront s’effectuer en présence ou à distance, en privilégiant la prise de rendez-vous. Chaque établissement devra mettre en place des mesures de surveillance et de contrôle de la circulation.
Le but de Mme McCann est que chaque étudiant puisse fréquenter au moins une fois par semaine le campus. « Nous croyons que cette étape est un premier pas vers un retour progressif et sécuritaire sur les campus », a-t-elle laissé entendre.
Ces ajustements ont reçu l’aval du Dr Richard Massé, conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique. « On recherche un équilibre constant entre la protection de la santé physique et le maintien d’une bonne santé mentale de la population étudiante et l’apprentissage académique », a rappelé la ministre McCann.
« J’entends que si pour certains, l’enseignement à distance ça se passe par trop mal, chez d’autres c’est beaucoup plus difficile. Ils se sentent seuls, ils se sentent isolés et j’en suis très préoccupée », a-t-elle mentionné, avant de souligner que « Pour beaucoup de nos jeunes, les besoins de socialisation et d’appartenance sont une des clés de succès ».
Elle a salué les efforts consentis par les étudiants, les professeurs et les établissements depuis le début de la pandémie. « Le réseau collégial public et le réseau universitaire ne constataient à l’automne aucune hausse significative des abandons, comparativement aux années précédentes. C’est remarquable. »
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