Propagation de la COVID-19 dans les Laurentides: toujours difficile de dégager une tendance

Publié le 5 novembre 2020 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Selon le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, on constate une certaine stabilisation des cas de COVID-19 dans le sud de la région, mais on enregistre une légère augmentation au nord.

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Cela dit, les spécialistes sont toujours incapables de dégager une tendance, affirme Marie-Ève Thériault, adjointe au directeur de santé publique des Laurentides.

« Nous avons de grandes variations quotidiennes, on peut avoir 400 cas un jour puis 600 cas le lendemain, avant que ça redescende. Comme le portrait n’est pas clair, pour l’instant, on maintient les paliers d’alerte », a-t-elle déclaré le 5 novembre, dans une conférence de presse téléphonique.

Chose certaine, depuis quelques jours, on constate une hausse importante du nombre de cas actifs au nord de Saint-Jérôme, surtout dans la MRC des Laurentides, où on est passé d’une dizaine de personnes atteintes à 41 en l’espace d’une semaine.

Cette importante augmentation a surtout été provoquée par l’éclosion de COVID-19 à l’école primaire Arundel Elementary, dans le Grand Mont-Tremblant, selon le CISSS. « C’est surtout les écoles et les milieux de travail qui sont les principaux foyers d’éclosion dans la région », a confirmé Mme Thériault.

La santé mentale sous la loupe

L’impact des mesures de restriction imposées par Québec sur la santé mentale commence, quant à lui, à être mieux défini. Selon Jean-Philippe Cotton, président-directeur général adjoint du CISSS, les appels à Info-Social dans la région ont augmenté de près de 30% depuis le début de la pandémie. Toutefois, cette détresse psychologique ne se serait pas traduite par une hausse significative du nombre de suicides dans la région, avance-t-il.

« On regarde présentement pour donner plus de disponibilités à notre clientèle et on fait des suivis téléphoniques avec notre clientèle connue », a-t-il précisé. Il ajoute que de nouveaux services en santé mentale seront bientôt annoncés, mais il n’a pas élaboré davantage.

L’état des lieux

En date du 5 novembre, 15 milieux de vie où demeure la clientèle vulnérable à la COVID-19 étaient touchés par des cas dans les Laurentides, dont neuf en éclosion. À l’exception d’un CHSLD à Sainte-Thérèse où l’on recense de nombreux cas, on parle surtout d’éclosions de faible ampleur, avec moins de cinq personnes contaminées, patients et travailleurs de la santé confondus.

Deux hôpitaux des Basses-Laurentides sont aussi aux prises avec des éclosions, celui de Saint-Jérôme avec quatre unités touchées (42 patients et 10 employés contaminés) et celui de Saint-Eustache avec deux unités touchées (moins de 5 personnes touchées, patients et employés confondus). « On note une baisse de la progression des nouveaux cas, ce qui nous fait dire que ces éclosions seraient sous contrôle », a déclaré M. Cotton.

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