À l’école St-Jean-Baptiste de Val-David
Enseignement à distance: Tout un casse-tête pour les familles
Si l’enseignement à distance imposé à une classe de Val-David s’est plutôt bien passé, la mère d’un des élèves se dit « soulagée » que ce soit terminé.
Pour Nathalie Cauwet, l’expérience a été positive, mais un peu lourde. « C’était vraiment intéressant de voir que c’était aussi fluide qu’en classe, mais si ç’a avait duré plus de deux semaines, j’aurais craint qu’il y ait un relâchement. C’est quand même une grosse implication parentale! »
Elle se dit chanceuse, car son conjoint travaillant dans le domaine de l’informatique, ils avaient tous les outils pour permettre à leur fils Arthur, 10 ans, de bien poursuivre son instruction depuis la maison. De plus, le père d’Arthur fait déjà en partie du télétravail et sa mère a un emploi qui lui permet de travailler de la maison aussi. Ils ont donc pu se partager la tâche pour superviser leur fils et faire l’école à la maison.
Incompréhension
Une des plus importantes difficultés rencontrées par la famille, étonnamment, n’est pas venue du fils qui devait rester à la maison, mais plutôt de leur fille de 7 ans, qui devait continuer, elle, d’aller en classe. « Elle trouvait son frère privilégié, reconnaît Nathalie Cauwet. Les premiers jours, c’était difficile. Finalement, on a trouvé un compromis: le vendredi, je l’ai gardé à la maison pour qu’elle voie ce que c’était, concrètement, l’école à la maison. »
Selon la maman, sa fille a rapidement réalisé que même si l’enseignement se faisait à distance, son frère ne passait pas son temps sur des jeux vidéo, si bien que le lundi, elle est retournée à l’école sans rouspéter. Son fils, lui, devait encore attendre quelques jours pour retrouver ses amis.
Manque de communication
Si elle salue la proactivité de l’école pour rapidement permettre à son fils de recevoir son éducation à distance dans le contexte, Mme Cauwet tient cependant à faire une critique constructive. Elle déplore un certain manque de clarté dans le courriel officiel qui lui annonçait que son fils devait pour deux semaines faire l’école à la maison.
« Rien n’était indiqué sur la fratrie, dit-elle. On s’est donc mis, toute la famille, en confinement total le mardi, le temps d’éclaircir tout ça. J’ai finalement dû appeler la Santé publique pour me faire confirmer que ma fille pouvait retourner à l’école. »
Elle espère que si la situation se reproduit, ce manque de communication sera corrigé. « Si on n’a pas le choix, on le refera, mais j’espère juste que ce sera à un moment où mon conjoint et moi serons aussi disponibles sur le plan professionnel. »
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