Avant la pandémie
De moins en moins de décrocheurs dans la région
Le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) est fier d’annoncer que son taux de diplomation et de qualification enregistré en 2020 est le meilleur de son histoire récente.

« On en a fait du chemin, confie Julie Richer, directrice des services éducatifs au CSSL. Pour nos élèves qui sont entrés au secondaire en 2012, notre taux de diplomation est de 63,2% en 5 ans et de 73,7% en 7 ans. Si on compare avec nos élèves d’il y a 10 ans, donc la cohorte qui est entrée au secondaire en 2002, notre taux de diplomation était de 49% en 5 ans et de 61% en 7 ans. »
Le rattrapage s’est fait lentement mais sûrement, à force d’efforts ciblés de toutes les équipes-écoles du CSSL, affirme Mme Richer.
« Chaque année, on progressait, mais c’est encore plus frappant dans les dernières années. Pour la cohorte actuelle, celle qui est entrée en 2015 au secondaire et qui a suivi le parcours normal si on veut, celui qu’on fait en 5 ans, on a un taux de diplomation et de qualification qui a fait un bond de 9%, comparé à la cohorte de 2010! »
Si on regarde sur 7 ans, parce qu’il y a des élèves qui décrochent, mais qui reviennent rapidement sur les bancs d’école, le CSSL a également obtenu en 2020 le plus haut taux de persévérance scolaire de son histoire. 83,1% des élèves, après cette période, sont diplômés ou sont à terminer leurs études afin d’obtenir leur diplôme à court terme.
Une recette gagnante
Selon Julie Richer, la collaboration des partenaires d’affaires, notamment dans le cadre du Programme d’acquisition de compétences en entreprise (PACE), grâce auquel de plus en plus de travailleurs ont pu étudier à même leur lieu de travail et ainsi être diplômés, est pour beaucoup dans ce succès.
Le directeur général du CSSL, Sébastien Tardif, félicite quant à lui les enseignants, mais aussi tout le personnel qui les soutient dans leur mission.
« On peut penser, entre autres, aux professionnels, aux techniciens en éducation spécialisée, aux éducateurs en service de garde, aux conseillers pédagogiques, au personnel de soutien et bien entendu aux directions d’établissement. En fait, nous considérons la réussite de nos élèves comme étant une responsabilité partagée », a-t-il déclaré par voie de communiqué.
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