Covid-19 et réseau de la santé: François Legault évoque un « risque réel de rupture »
Le 7 octobre en conférence de presse, le premier ministre du Québec, François Legault, a évoqué un « risque réel de rupture » du réseau de la santé si le nombre d’hospitalisations dues à la Covid-19 continue d’augmenter.
En deux semaines, les hospitalisations sont passées de 168 à 409 au Québec. Le gouvernement craint que si rien n’est fait, les hospitalisations doubleront encore dans deux semaines. Un scénario que le réseau de la santé québécois ne peut pas se permettre, selon le premier ministre.
François Legault, qui assure prendre aussi sa part de responsabilité à ce niveau, estime que le réseau de la santé au Québec a été négligé par les gouvernements précédents et que son objectif est désormais de le « sauver ».
Selon lui, si les hospitalisations continuent de doubler, il y aura de nouveaux reports de chirurgies et les gens ne seront pas tous soignés dans des délais raisonnables.
« On fait de notre mieux », a plaidé M. Legault. Pour lui, il est impossible de plaire à tous, puisque certains lui reprochent de ne pas en faire assez, quand d’autres estiment qu’il va trop loin dans les mesures qui sont imposées à la société.
Le premier ministre martèle que sa priorité demeure de protéger les écoles et le travail des Québécois. Son message: sortez pour aller à l’école, sortez pour aller travailler. Sinon, restez chez vous.
Il n’a pas mentionné l’éventualité, évoquée plus tôt dans la journée par deux préfets, que la région des Laurentides au complet passe très prochainement du palier d’alerte orange au palier rouge.
Toujours pas au rouge dans le «nord»
La région des Laurentides au nord de Saint-Jérôme est toujours située en zone orange pour le moment, rappelle le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) dans un courriel envoyé à L’info du Nord. Dans celui-ci, il est indiqué que « le MSSS tient à mentionner à la population que les annonces de changement de niveaux d’alerte pour les différentes régions du Québec se feront toujours en conférence de presse officielle en la présence du directeur national de la santé publique Dr Arruda et du ministre Dubé en temps et lieu. »
Le ministère ajoute qu’il est important de noter « que le changement de palier ou de niveau d’alerte ne se fait pas qu’avec un seul facteur, mais une multitude de données quantitatives et qualitatives sous l’analyse rigoureuse des experts en santé publique. Il ne s’agit donc pas d’un algorithme décisionnel, mais bien [de] l’analyse des experts. Le choix du palier d’alerte attribué à une région relève d’une décision conjointe du directeur national et des directeurs régionaux de santé publique. »
Le MSSS conclut en rappelant que les paliers d’alerte sont établis pour chaque région en fonction de nombreux indicateurs associés à trois grands critères, soit :
· la situation épidémiologique;
· le contrôle de la transmission;
· la capacité du système de soins.
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