Pour dissuader la venue de résidents des zones rouges chez nous
Des barrages de sensibilisation dans les Laurentides
La Sûreté du Québec a tenu lors de la première fin de semaine d’octobre un barrage sur l’autoroute 15 afin d’encourager les résidents en zone rouge montant dans le « nord » sans une bonne raison de faire demi-tour.

Selon le sergent Marc Tessier de la SQ, il s’agissait d’un barrage « d’information et de prévention ». « Ce n’est pas notre intention pour l’instant de donner des contraventions, a-t-il soutenu. On suit les recommandations de la Santé publique. » Il rappelle par ailleurs que les patrouilleurs peuvent effectuer des vérifications en tout temps lorsqu’ils interpellent des personnes sur leur lieu de résidence, sans qu’il n’y ait nécessairement un barrage.
Rappelons que les déplacements d’une zone rouge à une zone orange ne sont autorisés, en théorie, que pour aller travailler, s’approvisionner ou lorsqu’on a un enfant en garde partagée. Des barrages de sensibilisation pour informer les usagers de la route de cette situation pourraient donc s’ériger de façon occasionnelle pour la durée du confinement partiel décrété jusqu’au 28 octobre. La stratégie de la SQ, toujours pour le moment, est de les tenir la fin de semaine, lorsqu’il y a le plus de circulation entre les deux zones.
Difficile répression
Selon le directeur de santé publique des Laurentides, le Dr Éric Goyer, il est très ardu de maintenir une « frontière étanche » entre les zones rouge et orange dans les Laurentides. C’est que toute la région est organisée dans un axe nord-sud.
« Ce printemps, on a vu qu’il était difficile d’imposer un cordon sanitaire vu les services dans notre portion sud que doivent aller chercher nos citoyens du nord. Actuellement, on trouve donc que de favoriser la sensibilisation est une bonne approche », croit-il.
Par ailleurs, plusieurs villégiateurs ont élu temporairement domicile dans leur chalet, on peut donc parfois lire « Montréal » sur le permis de conduire de l’automobiliste interpellé alors que dans les faits, il demeure depuis ce printemps dans un des nombreux villages des Hautes-Laurentides. Le tout rend donc plus difficile les actions de répression.
Inquiétude sur le long terme
Selon le Dr Goyer, actuellement, si la Santé publique du Québec devait imposer une séparation complète entre certaines régions et le reste du Québec, ce serait davantage entre le sud et le nord de la province. « On parle d’une ligne qui suivrait l’Abitibi, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord, où on est encore au jaune, plutôt que de couper en deux des régions comme les Laurentides ou Lanaudière », avance-t-il.
La situation évoluant toutefois rapidement, rien n’est exclu sur le long terme. « On verra le bilan de ces barrages qui ne sont pas des points de contrôle strict pour prendre une décision éventuellement mais il faut comprendre que le virus peut arriver assez rapidement dans une région, si les mesures de prévention ne sont pas respectées. Dans de petits milieux comme ceux que nous avons au nord de Saint-Jérôme, une dizaine de cas de plus pourrait changer complètement l’épidémiologie », conclut-il.
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