L’école au temps de la COVID-19
Assouplissement du concept de bulle-classe pour les élèves du Québec
Comme prévu, Québec assouplit le concept de bulle-classe pour permettre aux élèves de participer à des projets particuliers, concentrations et activités parascolaires.
« Ainsi, les élèves d’écoles situées dans des régions considérées comme vertes ou jaunes pourront fréquenter jusqu’à deux groupes stables autres que leur groupe-classe principal dans le cadre de projets pédagogiques particuliers et d’activités parascolaires », lit-on dans le communiqué de presse du ministère de l’Éducation. On considère que cette formule respecte trois prémisses importantes, soient réduire les risques d’éclosion, faciliter les enquêtes épidémiologiques lorsque des cas de COVID-19 se déclarent, et minimiser les fermetures complètes d’écoles.
Interrogé à la suite de cette annonce, Sébastien Tardif, le directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL), est lucide quant aux changements qui pourront être faits sur le terrain. « Nos options, comme on les vivait l’année dernière, particulièrement en secondaire 4 et 5, on ne pourra pas les remettre en place, dit-il. Cet allègement ne nous le permet pas sans occasionner des changements de groupes et même d’enseignants. » Et si la région devait passer à un niveau d’alerte modéré (orange), il faudrait revenir en arrière, et encore modifier les horaires. Jouer au yoyo avec les élèves, explique-t-il, compromettrait la réussite de ces derniers.
« Entre deux maux, on choisit le moindre. »
– Sébastien Tardif, directeur général du CSSL
D’un autre côté, cet assouplissement des règles donnera une chance par exemple à de petits groupes d’élèves de travailler avec l’orthopédagogue, et ce même s’ils ne sont pas du même groupe-classe. Ainsi, certaines activités pédagogiques et parascolaires pourront reprendre du service. Cette annonce devra tout de même passer le test de la réalité. Mais dans tous les cas, on ne parle pas d’un « retour à la normale ».
Dans les cours d’école
Sébastien Tardif est au fait que certaines directions d’écoles primaires ont évoqué lors de réunions l’idée de permettre aux élèves d’entrer en contact dans la cour d’école avec des amis qui ne sont pas de leur groupe-classe, avec le masque obligatoire. « La réponse c’est non, et cette idée a été évacuée rapidement, dit-il, parce que si on le faisait, on contreviendrait aux règles de la Santé publique. Donc aux récréations, chaque groupe-classe a sa zone. » Au secondaire, la règle reste celle de la distance de deux mètres et du port du masque obligatoire.
« Nous avons un rôle de sensibilisation et d’éducation à jouer pour que [ce respect des consignes] se poursuive au-delà du terrain de l’école, exprime Sébastien Tardif. C’est là que comme communauté, comme commerçant, comme parent, il faut continuer de véhiculer ce message-là. »
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