Voyager en temps de pandémie
Possible, mais contraignant
Après avoir été confinés durant plusieurs mois, beaucoup de Québécois rêvent de partir, de prendre l’air et de découvrir d’autres horizons. Peu concrétisent cette envie par contre. Les agences de voyages rappellent qu’elles sont leur meilleur soutien, en toutes circonstances.

Il est désormais permis de sortir du pays pour visiter d’autres endroits. Toutefois, un avertissement du gouvernement canadien tient toujours et suggère fortement de rester au pays et de ne voyager que si nécessaire en cette période de pandémie. « Évidemment, c’est la première fois que je fais face à ce genre de situation. C’est mondial! » soutient Chantal Legault, de l’Agence Voyages Chantal Legault à Mont-Tremblant.
Celle-ci rappelle également que les voyageurs doivent considérer la quarantaine obligatoire et cet aspect pèse lourd dans la balance lorsque vient le temps de réserver un voyage. « Je reçois beaucoup de demandes pour des voyages, mais il y a peu d’élus. Les gens sont timides à voyager. Ils ont peur de ne pas être couverts par les assurances et sont très réticents en raison de la quarantaine imposée. Personnellement, je trouve aussi que ce n’est pas plaisant de partir dans ces conditions », admet-elle.
Effectivement, les gens doivent bien s’informer sur les assurances s’ils décident de partir parce que certaines compagnies ne couvrent pas, mais des tout-inclus commencent à offrir une assurance COVID pour les touristes. « Par contre, tant que l’avertissement du gouvernement canadien est en vigueur, les assurances ne couvrent pas les annulations. »
Travailler dans le vide
Mme Legault vit une période difficile, comme plusieurs, avec son entreprise qui est presque sur pause et se désole d’avoir même dû mettre à pied une employée. « C’est beaucoup de travail pour pas grand-chose. On gère les crédits-voyage des clients. On travaille pour vendre, annuler et revendre un forfait ou un voyage. Il y a beaucoup de bénévolat dans tout ça. Je fais du télétravail et j’œuvre seule. J’ai été obligée de mettre à pied une très bonne employée qui m’avait beaucoup aidée. Ça m’a tellement fait mal au cœur! », confie-t-elle.
Toujours du soutien
Isabel Marchand, propriétaire de Voyage Vasco à Sainte-Agathe-des-Monts, abonde dans le même sens. « L’industrie du voyage n’a pas repris et le bureau n’a pas rouvert. On n’est même pas à 10% du volume qu’on a connu à pareille date l’an dernier. Les frontières ne sont pas rouvertes avec les États-Unis non plus. »
Elle précise que certains pays exigent des tests de COVID négatifs avant de s’y rendre, ce qui peut rendre aussi les choses compliquées, en plus de la quarantaine. « C’est vraiment du cas par cas. Certains pays exigent des choses différentes d’autres pays. Il faut bien s’informer et faire des recherches sur chaque destination. On est justement là pour les aider. »
Elle voit bien que les gens ont envie de vivre autre chose. « Ils ont hâte d’aller ailleurs et il faut dire que les mesures sanitaires sont très rigoureuses dans les hôtels, aéroports et avions. »
Selon elle, les gens qui souhaitent voyager malgré tout doivent être bien soutenus, informés et devraient toujours passer par un conseiller expert en voyages.
Voir plus de : Actualités
Rébellion des patriotes : une mémoire à préserver
Chaque année, le lundi précédant le 25 mai, le Québec célèbre la Journée nationale des patriotes. Depuis 2003, cette commémoration …
Le Théâtre du Marais célèbre 25 ans de culture et de proximité
« Au tout début, le Théâtre du Marais était situé dans une synagogue, juste de l'autre côté de la rivière …
Concert pour la Fondation du cancer du sein
Organisé par l’OBNL (à) Cause d’Elles, cet événement musical sera un moment de partage, de soutien et d’espoir dans la …