Groupe d’action contre le racisme: « Nous avons ici un rendez-vous avec l’histoire »
Le gouvernement du Québec a annoncé le 15 juin la mise en place d’un Groupe d’action contre le racisme (GACR), où siégeront notamment deux députées des Laurentides et ministres.
La députée de Bertrand Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, coprésidera ce groupe avec le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant. Y siégeront également la ministre responsable de la région des Laurentides et des Affaires autochtones, Sylvie D’Amours, de même que quatre autres députés de la CAQ, dont Denis Lamothe, député d’Ungava qui a une longue expérience de travail avec les peuples autochtones du Nord-du-Québec.
Pourquoi ne pas avoir créé une commission d’enquête avec des membres de tous les partis représentés à l’Assemblée nationale? « Parce qu’on veut agir rapidement », a spécifié le premier ministre François Legault, avant d’ajouter qu’il souhaitait avoir dès cet automne des recommandations du GACR pour poser des actions concrètes.
Refusant de parler de racisme systémique, notamment en raison du bon accès aux systèmes d’éducation et de santé pour les minorités visibles, les ministres membres du groupe d’action se sont tout de même avancés sur les pans de la société où on croit qu’il y a encore du racisme au Québec, notamment la justice, la sécurité publique (profilage racial) et l’emploi. « Ça n’a pas de bon sens d’avoir des taux de chômage hyperélevés au sein de certaines communautés culturelles », a d’ailleurs ajouté le premier ministre Legault.
Montrer l’exemple
Aux yeux de Nadine Girault, coprésidente du GACR et représentante des régions de Sainte-Agathe et Saint-Donat à l’Assemblée nationale, « il faut savoir transformer les enjeux et les drames en opportunités », pour réussir à faire avancer le dossier des minorités visibles au Québec.
La ministre responsable des Laurentides et députée de Mirabel Sylvie D’Amours va encore plus loin, déclarant qu’il faut une obligation de résultat pour mettre un terme à tout ce qui ressemble à du racisme au Québec. « Nous avons ici un rendez-vous avec l’histoire », a-t-elle soutenu.
Concernant en particulier la question autochtone, dont Mme D’Amours est la ministre responsable, elle a assuré que des gestes devaient être posés avec les Premières Nations par le gouvernement, notamment en favorisant l’embauche de ses membres qui sont aussi qualifiés que ceux issus de la majorité. « Il faut donner l’exemple », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que son propre cabinet était maintenant composé à 50% d’autochtones.
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