Reprise économique graduelle
Des commerces saisonniers s’adaptent à la nouvelle réalité
Lentement mais sûrement, le beau temps revient et plusieurs commencent à soupirer à l’idée d’aller chercher leur premier cornet ou leur première poutine de l’année au petit commerce du coin. Ces entreprises font présentement des pieds et des mains pour s’adapter à la réalité de la COVID-19.
À Sainte-Agathe, au parc Lagny, La Crémière offre maintenant ses délices glacés en toute sécurité, après quelques modifications sur le plancher. Lavage des mains à l’entrée, marquage au sol pour respecter la distanciation physique et plexiglas pour séparer employés et clients figurent parmi les mesures mises en place.
Un peu plus au sud, à Val-David, Ô casse-croûte, mieux connu comme « la patate rose » par les citoyens de l’endroit, a également ajusté le tir. La terrasse a été fermée, mais la propriétaire, Marie-Claude Larivière, a installé des tables de pique-nique sur trois côtés de la bâtisse, plutôt que juste en face. « Le nombre de tables a été réduit au total, mais on offre maintenant un service de livraison, alors ça devrait nous aider à mieux faire face à la situation », confie-t-elle au journal.
Le défi: faire ses frais
Chose certaine, ce type de commerce saisonnier pourrait connaître une bonne année, malgré la pandémie de COVID-19. Puisque les gens ne voyageront pas durant la belle saison, les commerçants d’ici pourraient bénéficier des retombées de ce tourisme local et régional. Le facteur numéro un reste cependant encore et toujours « Monsieur soleil », estiment tant La Crémière qu’Ô casse-croûte.
« Le monde est tellement tanné d’être en dedans, même si la température n’est pas clémente, je pense que pour l’instant, ils viennent quand même, avance Mme Larivière. Mais c’est toujours mieux quand il fait beau, ça, c’est sûr. D’autant qu’il a fallu cette année partir plus tard, parce qu’on ne savait pas trop comment s’adapter au début. » Elle pense que son entreprise demeurera rentable cet été, étant située à côté du parc linéaire Le P’tit Train du Nord.
La Crémière, elle, espère faire ses frais pour pouvoir tourner la page et revenir en force l’an prochain. Les clients ont été au rendez-vous début mai, mais sans clientèle de l’extérieur, l’achalandage est nécessairement moindre. L’annulation de tous les spectacles et festivals jusqu’au 31 août frappe aussi le commerce, lui qui est situé à un jet de pierre de la place Lagny où se déroule la majorité des concerts estivaux; sans oublier que l’ouverture a été retardée d’un mois en raison de la crise.
Avec la collaboration de Marilou Séguin.
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