Richard Evanko, à la défense de ses valeurs
Élections fédérales 2019
En cette campagne électorale fédérale, L’information du Nord a rencontré Richard Evanko, candidat du Parti populaire du Canada (PPC) dans la circonscription de Laurentides-Labelle.
D’entrée de jeu, l’homme dément la mauvaise presse entourant son chef Maxime Bernier et son parti. « Quand tu choisis quelqu’un pour partager ta vie et avoir des enfants, tu choisis quelqu’un qui partage tes valeurs. Pour moi, l’immigration, c’est la même chose. Je ne trouve pas que c’est du racisme de vouloir protéger ce qu’on est. » Il cite d’ailleurs en exemple son père, originaire d’Europe de l’Est, qui s’est installé dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal et s’est intégré aux francophones de son quartier.
Né à Montréal en 1966, Richard Evanko est arrivé enfant à Saint-Eustache et depuis, n’a jamais quitté les Laurentides. Installé depuis six ans à Sainte-Adèle, il a touché professionnellement à plusieurs domaines: il cumule DEC en communication, DEP en briquetage et baccalauréat en enseignement des sciences. Il a également eu une microbrasserie à Saint-Eustache avant de la vendre pour devenir gestionnaire départemental à l’usine Unilever, puis formateur-instructeur à l’entretien du matériel fixe et roulant de la Société de transport de Montréal (STM).
M. Evanko a toujours trouvé important de contribuer à la société. Croyant, il s’est investi comme marguillier dans sa paroisse, à Sainte-Thérèse. Il s’est également impliqué dans des banques alimentaires et dans l’organisme pour personnes handicapées People First. Lui-même père d’un fils handicapé, il a profité parfois des répits offerts par l’organisme et a trouvé important de rendre la pareille à d’autres parents dans la même situation que lui.
Combiner conservatisme et nationalisme
Intéressé à la politique depuis très longtemps, il a longuement hésité au fédéral entre le Bloc Québécois et le Parti conservateur. « Je me décrirais comme ultranationaliste, confie-t-il, mais j’aime les valeurs des conservateurs et leur rigueur. C’est pour ça que quand j’ai vu Maxime Bernier fonder le PPC, j’ai embarqué. Il croit à une identité forte pour les Canadiens et veut la mettre de l’avant, mais en même temps, il veut réduire la taille de l’État de beaucoup et transférer plus de pouvoirs aux provinces. Moi, ça me parle: je veux que les provinces se responsabilisent davantage. » Au provincial, il a été candidat aux élections de 2018 dans le comté de Rousseau pour le Parti conservateur du Québec.
Décrivant la famille comme sa « valeur cardinale », Richard Evanko a également choisi ce parti, car il encourage les libertés et droits individuels, ainsi que la responsabilité personnelle. « Le Parti populaire du Canada s’oppose au financement public des entreprises, respecte nos traditions, notre histoire, nos droits fondamentaux et les compétences des provinces », plaide-t-il.
N’est-il pas découragé par les sondages, qui placent le PPC à seulement 4% des intentions de vote des Canadiens? « Non, dit-il fermement. Quand on se bat pour maintenir ce qu’on est, on ne se fie pas aux sondages », conclut-il.
Pour consulter les portraits des autres candidats d’un parti représenté à la Chambre des communes au moment de sa dissolution, cliquez sur son nom:
Gaël Chantrel, Parti Vert du Canada
Claude Dufour, Nouveau Parti démocratique
Marie-Hélène Gaudreau, Bloc Québécois
David Graham, Parti libéral du Canada
Serge Grégoire, Parti conservateur du Canada
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