Gaël Chantrel veut être un « rassembleur »
Élections fédérales 2019
En cette campagne électorale fédérale, le journal a rencontré Gaël Chantrel, candidat du Parti Vert du Canada (PVC) dans la circonscription de Laurentides-Labelle.
Demeurant à Sainte-Adèle depuis 2017, l’homme de 33 ans a choisi la région pour sa proximité avec la nature sauvage. « C’est une chance incroyable que vous avez ici, dans Laurentides-Labelle, dit-il. Ce qu’on a, il faut s’assurer de le garder. C’est pour ça que j’ai choisi le Parti Vert, parce que l’environnement, à mes yeux, c’est la cause la plus importante à défendre. Il n’y a rien de plus fédérateur. »
M. Chantrel a choisi son emploi justement pour pouvoir gagner sa vie en accord avec ses valeurs. Après des études universitaires en gestion hôtelière en France et plusieurs emplois dans ce domaine, il a rejoint en 2011 les Banques alimentaires du Québec, qui représente les différents organismes régionaux comme Moisson Laurentides. Il y œuvre comme directeur des programmes et de la gestion des denrées. « Avec les banques alimentaires, on sauve 10 millions de tonnes de gaz à effet de serre en revalorisant des aliments qui auraient été gaspillés », avance-t-il.
Penser local
Celui qui a toujours milité pour la gauche avoue s’être « beaucoup cherché » politiquement lors de son arrivée au Canada, en 2010. Il a d’abord pris fait et cause pour le NPD, briguant sans succès l’investiture de ce parti dans le comté montréalais de Papineau en 2015. Il s’est aussi intéressé au Bloc Québécois, mais c’est finalement le PVC qui a gagné ses faveurs, à la suite de la naissance de sa fille. « La vérité, c’est que même si le Québec devient un pays, la question environnementale est internationale. Ça ne s’arrêtera pas à notre frontière. Pour l’instant, il est important de fédérer tout le monde autour de cette cause, qu’on soit de gauche ou de droite, fédéraliste ou souverainiste », déclare Gaël Chantrel.
Il ajoute que son parti n’est pas aussi radical qu’on le prétend. « Le pétrole est à la base de l’économie canadienne, c’est ça, la vérité. Plutôt que de montrer du doigt les pollueurs et les faire payer, nous croyons qu’il faut les amener dans une transition énergétique. On continue à court terme d’exploiter notre pétrole seulement pour nos besoins nationaux, le temps de développer une économie plus verte pour finalement abandonner les combustibles fossiles dans un horizon de plus ou moins dix ans », plaide-t-il.
Son militantisme politique dépasse toutefois le cadre de l’environnement: il préconise l’établissement d’un revenu minimum garanti sans condition, souhaite l’instauration de monnaies locales pour encourager l’achat de proximité et désire une redéfinition du cadre économique pour le rendre plus environnemental et plus juste. « Il faut tout faire pour créer une économie circulaire, dit-il, c’est-à-dire que les déchets de l’un deviennent la ressource de l’autre. Ça favorise la création d’emplois locaux et une plus grande collaboration entre les entreprises et la communauté. »
Pour consulter les portraits des autres candidats d’un parti représenté à la Chambre des communes au moment de sa dissolution, cliquez sur son nom:
Claude Dufour, Nouveau Parti démocratique
Richard Evanko, Parti populaire du Canada
Marie-Hélène Gaudreau, Bloc Québécois
David Graham, Parti libéral du Canada
Serge Grégoire, Parti conservateur du Canada
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