André Simard a révolutionné le monde du cirque
Maintenant résident de Ste-Agathe
L’Agathois d’adoption André Simard a consacré les 25 dernières années de sa vie active à contribuer de façon remarquable au succès du Cirque du Soleil.
C’est en 1987 que l’ancien gymnaste a rejoint l’équipe de cette entreprise québécoise de réputation internationale. L’amour des arts du crique n’était pas nouveau chez M. Simard. De 1960 à 1962, il a participé à l’émission Caravane à Radio-Canada, qui faisait découvrir ce monde aux téléspectateurs canadiens. « J’ai toujours été fasciné par les acrobaties en haute voltige, confie-t-il. C’est pour ça qu’une fois rendu entraîneur au Centre Immaculé, je laissais les amuseurs publics venir apprendre les rudiments de la gymnastique avec nous. »
Le cirque gagnant en popularité au Centre, André Simard a fait partie de ceux qui ont fondé l’École nationale de cirque de Montréal, qui a acquis par la suite une réputation internationale. Son passage au Cirque du Soleil s’inscrivait donc dans une certaine suite logique.
Artisan des « ballets aériens »
C’est la discipline du trapèze qui a retenu les plus importantes énergies de M. Simard. Il a littéralement révolutionné cette discipline en la rendant plus fluide, donnant aux numéros des allures de ballets. Entre 1989 et 2000, 13 des chorégraphies qu’il a conçues ont été récompensées dans les festivals réunissant les meilleurs artistes de cirque au monde.
L’ex-athlète a également inventé l’autolonge élastique sécuritaire à la suite d’une mésaventure, en 1989. « À l’époque, quand on faisait des numéros de trapèze ballant, il y avait un système pour retenir l’acrobate en cas de chute. Mais ce système-là m’a fait monter une fois de 25 pieds dans les airs après une fausse manœuvre. Je me suis dit à ce moment-là que ça n’avait pas d’allure, qu’il fallait que j’invente quelque chose de plus sécuritaire », raconte-t-il.
Son invention s’est rapidement imposée dans tous les cirques du monde, mais il n’en a pas touché un sou, n’ayant jamais pris la peine de la faire breveter. Il jure qu’il ne le regrette pas, même si ç’a lui a probablement coûté une retraite dorée. « Le plus important pour moi, c’était que personne ne soit en danger en faisant du trapèze ballant », clame-t-il.
Finalement, à l’âge de 68 ans, André Simard a choisi de s’arrêter. Il coule maintenant des jours heureux dans les Laurentides et jette un regard serein sur son passé. « Je suis content d’avoir fait tout ce que j’ai fait, mais après avoir travaillé toute ma vie 6 jours par semaine, 12 heures par jour, j’étais fatigué. J’adore Sainte-Agathe et Val-David, c’est un endroit où il fait bon se reposer, tout en restant actif », conclut-il.
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