Un hiver pas si inhabituel que ça
Bilan de l’hiver 2016-2017
Il pleut, il neige. Pas beaucoup de soleil. On dirait qu’on traverse un hiver qui n’en finit plus de finir, qui frise peut-être un total-record de neige tombée au sol. Pourtant, il n’en est rien.
Il pleut, il neige. Pas beaucoup de soleil. On dirait qu’on traverse un hiver qui n’en finit plus de finir, qui frise peut-être un total-record de neige tombée au sol. Pourtant, il n’en est rien.
« L’hiver qui achève n’est pas si inhabituel que ça : certaines années, on peut connaître ce genre de température instable et changeante jusqu’au mois de mai », nous dit au bout du fil Éric Chatigny, de Météo Laurentides, qui dresse son bilan de la froide saison.
Positionnés plus au nord que prévu, les deux "systèmes" ont gâché les semaines de la relâche scolaire.
Éric Chatigny
Grosso modo, ses prévisions en octobre 2016 se sont révélées exactes : hiver hâtif, contrairement à 2015. De la belle neige blanche à Noël, en quantité plus que suffisante pour faire le bonheur des mordus de sports de glisse. « On connaissait jusqu’alors un hiver normal et mes prévisions étaient justes qu’à la mi-février. Puis, nous avions prévu l’arrivée de deux nouveaux systèmes porteurs de précipitations. On a cru qu’ils s’installeraient plus au sud de notre région, de sorte que nous aurions été saupoudrés d’une belle neige blanche. Cependant, durant les semaines de relâche, ces deux systèmes se sont pointés plus au nord que prévu. En s’installant directement au-dessus de nos têtes, les conditions météo se sont dégradées, le temps s’est gâté et nous avons eu droit à des précipitations sous forme de pluies et de grésil. »
Un nouveau défi
M. Chatigny a calculé que nous avons reçu un total de 310 cm de neige (hiver moyen), avec 105 cm d’accumulations au sol, par rapport aux 120 cm de l’hiver 2015-2016.
Bref notre météorologue amateur conclut que dans les faits, on ne peut pas dire que nous avons connu une saison froide extrêmement neigeuse.
« Là où les prévisions ont été généralement moins justes, c’est au niveau des températures », de continuer M. Chatigny. « En dépit de quelques épisodes de froid, on a eu droit globalement à des températures au-dessus des normales, au point de gâcher les semaines de relâche (glace et verglas), comme on le vit depuis quelques années. C’est d’ailleurs un climat auquel on devra dorénavant s’habituer au fil des prochaines années. C’est de plus en plus évident – et il faut s’en préoccuper plus sérieusement que jamais –, à cause du réchauffement climatique planétaire, nos gros hivers des années 50 à 70 pourraient bel et bien n’être plus que chose du passé. »
Éric Chatigny et son site http://www.meteolaurentides.com/ partageront vers la mi-mai les grandes lignes de leurs prévisions en vue de l’été 2017. Nous y reviendrons dans quelques semaines, nous a-t-il promis.
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