Une jeune entrepreneure réinvente le concept de cuisine collective
La valeur n'attend pas les années pour Catherine Hamé de Sainte-Agathe-des-Monts qui vient de lancer l'entreprise "Cuisine des Pays-d'en-Haut".
La valeur n’attend pas les années pour Catherine Hamé de Sainte-Agathe-des-Monts qui vient de lancer l’entreprise "Cuisine des Pays-d’en-Haut".
Ce beau rêve, elle le caressait depuis au moins quatre ans. Avocate de formation, cette jeune femme de 27 ans a hérité du sens des affaires de ses parents, Peter Hamé et France Duhamel, tous les deux bien connus à Sainte-Agathe-des-Monts.
Concept unique
Le concept de son entreprise est simple. Elle a aménagé au sous-sol du Dépanneur Charbonneau au 131, rue St-Vincent (l’entreprise de ses parents) une cuisine professionnelle à l’intention des traiteurs, des agriculteurs maraîchers et des restaurateurs intéressés à développer leur propre ligne de produits. “Ça s’adresse entre autres à des propriétaires de PME qui constatent que leur entreprise grossit, mais qui n’ont pas les moyens d’investir des centaines de milliers de dollars dans de nouvelles installations”, explique Catherine Hamé.
Cuisine des Pays-d’en-Haut leur offre une cuisine commerciale en location partagée, et ce, à un prix très abordable. Le client réserve la portion de temps dont il a besoin. Quelques heures, quelques jours ou au mois, selon les besoins de chacun.
Son entreprise met à leur disposition une braisière, deux fours avec étuve, deux pianos au gaz, deux salles de préparation froide, une marmite à vapeur de 60 litres, un espace boucherie et un congélateur de production.
Nouvelle mouvance
Une belle idée, mais il fallait y penser. Cuisine des Pays-d’en-Haut, qui est certifiée C1 par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), est la seule entreprise du genre dans les Laurentides. Pourquoi personne n’y avait pensé avant? “Je pense que ça s’inscrit dans cette nouvelle mouvance liée à tout ce qui touche l’économie sociale”, selon Catherine.
Elle avoue, dans un même souffle, que ses parents entrepreneurs ont été un peu perplexes au début quand elle leur a parlé de son projet. Lancée officiellement au début de l’année, l’idée fait son petit bout de chemin. “La réaction des gens du milieu est excellente. Je pense qu’on peut espérer de grandes choses”, conclut Catherine Hamé.
Les gens ou les entreprises, qui veulent en apprendre davantage sur Cuisine des Pays-d’en-Haut, peuvent consulter son site Internet au www.cpdh.ca ou encore, par courriel, à info@cpdh.ca.
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