Des pros pour vous aider à tenir votre résolution
Remise en forme
« Cette année, je me remets en forme, j’arrête de fumer, je perds 20 lb, je réduis mon tour de taille de trois pointures. C’est décidé, je m’inscris au centre de conditionnement ». Combien de fois entend-on ces promesses du 1er janvier?
Ces bonnes résolutions sont faciles à prendre, mais, malheureusement, difficiles à tenir.
À la mi-janvier, combien des « convertis du Jour de l’An au conditionnement physique » tiendront le coup? Et pour combien de temps encore?
« C’est notoire, les bonnes résolutions ne sont pas tenues », commence Sonia Giguère, propriétaire du Centre Santé Métamorfit, à Sainte-Agathe-des-Monts. Selon certaines études, des 93% des gens qui prennent des résolutions par rapport au sport, 78% échouent. Il y a quelque temps, je parlais beaucoup de résolutions pour faire la promotion de mon Centre. J’ai vite réalisé que ce mot (résolutions) ne convenait pas à la femme. Les résolutions, c’est trop facile à abandonner. »
Dorénavant, Sonia Giguère travaille surtout en termes d’objectifs de vie. Son approche est différente : il faut adopter un nouveau mode de vie, intégrer ces notions de santé dans son quotidien.
« Le problème, c’est que la femme se place souvent tout en bas de sa liste de priorités », de reprendre Sonia. « Dans sa tête, surtout si elle est jeune maman, les enfants, la famille, le conjoint passent en priorité avant sa propre personne. Vers la quarantaine, elle apprend à penser autrement. Elle peut passer davantage à elle-même. Je détermine un thème différent à chaque nouvelle année. Celui de 2017 est « Je me choisis ». »
Esthétisme ou santé
Du côté de Sylvain Beauchamp, propriétaire du Studio 62, également à Sainte-Agathe-des-Monts, il a observé une attitude différente des gens qui, comme résolution du nouvel an, viennent s’inscrire à son centre de conditionnement.
Plus de 60% de sa clientèle sont des gens dans la soixantaine, qui fréquentent le Studio 62 principalement l’avant-midi. Leur motivation de s’entraîner régulièrement n’a rien à voir avec l’esthétisme, une préoccupation plus présente chez les plus jeunes qui s’entraînent plus tard l’après-midi ou en soirée.
« Le taux d’abandon des inscriptions du 1er janvier a beaucoup baissé », répond-il. « En commençant à s’entraîner, ces gens prennent un pari à long terme. Il y a des abandons, bien sûr, mais moins qu’avant, parce que les gens sont au départ plus conscientisés de ce dans quoi ils s’engagent, en partie grâce aux médias. »
Sylvain note que beaucoup moins de gens ne tiennent pas le coup comparativement à ce qu’on observait il y a environ dix ans.
Il y a toutefois encore des inscriptions impulsives, des résolutions qui ne feront pas long feu.
« À ceux et celles qui, en s’inscrivant, croient qu’ils perdront 20 lb au bout d’un mois d’entraînement, on devra leur dire que c’est mission impossible ou, si jamais ça devait arriver, qu’ils reprendront tout le poids perdu dès qu’ils abandonneront leur résolution », continue M. Beauchamp qui ajoute que de plus en plus, les gens prennent leur abonnement au centre de conditionnement comme un engagement à long terme pour le maintien d’une bonne santé et s’assurer une belle qualité de vie.
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