«Boivin Lampiste» a du panache!
Des artisans aux idées lumineuses
Ç'a commencé par une première lampe. Satisfait de son travail, André Boivin, aujourd'hui âgé de 39 ans, s'est visualisé devant son propre kiosque de lampes de panaches au Salon de l'Habitation 2009. Il l'a confié à sa femme qui a eu un petit sourire en coin. Et pourtant…
André et son paternel, René Boivin, 74 ans, sont deux artisans de Val-David qui fabriquent depuis maintenant huit ans des modèles uniques de lampes à partir de panaches de cerfs de Virginie, cerfs rouges, daims, orignaux, caribous ou wapitis. Ces panaches ont été achetés dans des fermes d’élevage ou de promeneurs en forêt qui les ramassent au sol à la fonte des neiges.
« Je n’ai jamais été à la chasse de ma vie. Ni mon père, ni moi ne sommes chasseurs », commence André. « On n’a même pas de carabine à la maison », l’interrompt son père.
La vérité chez «Boivin Lampiste» est qu’aucun animal n’a été tué pour son panache parce qu’un cervidé le perd naturellement une fois par année, habituellement vers le mois de février, avant que de nouveaux bois ne se remettent à pousser à l’arrivée du printemps.
L’atelier vaut le coup d’œil: panaches “classés” sur des tables ou accrochés aux poutres de toit d’où pendent de magnifiques lampes assemblées accrochées à une chaîne artistiquement rouillée et engagée dans une poulie. Ces panaches sont classés selon la forme, la taille, l’âge et, évidemment, l’espèce.
Des commandes de partout au Canada
« L’idée (de fabriquer des lampes) vient de mes voyages de ski dans le Midwest et l’Ouest américains, surtout, et aussi dans l’Ouest canadien », explique André. « Je voyais ces lampes de panaches dans des hôtels, des bars. J’ai eu envie d’en procurer une quand je me suis acheté une maison dans le Nord. Personne n’en faisait. Je m’en suis donc fabriqué une. Mon frère Rémi l’a trouvée belle, J’en ai fait une autre, puis une autre quand un ami a lui aussi eu envie d’en installer chez lui. On s’est acheté quelques panaches. C’est ainsi que ç’a commencé. »
André a réquisitionné l’expertise et la disponibilité de son père qui venait de prendre sa retraite comme enseignant en ébénisterie dans une école secondaire. René passe d’ailleurs plus de temps dans l’atelier que son fils qui n’y vient que lors de ses congés.
Une première participation comme exposant au Salon de l’habitation en 2010 a donné un nouvel élan à sa passion. Une dizaine de lampes exhibées à son kiosque, des visiteurs qui s’arrêtent, prennent et conservent la carte d’affaire “Boivin Lampiste”. Puis les commandes, du Québec et de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et, à l’opposé, de Whistler, en Colombie-Britannique. C’était parti!
Boivin Lampiste sera à nouveau exposant au Salon EXPOHABITATION à Montréal, du 9 au 12 février 2017. Entre-temps, on peut visiter sa boutique virtuelle sur le web: www.boivinlampiste.com.
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