Michel Villeneuve a gagné son pari!
200 kilomètres en 30 heures
Le coureur Michel Villeneuve est allé au bout de lui-même.
Originaire de Sainte-Agathe-des-Monts, cette machine humaine a entrepris, le 1er juillet, le défi le plus important de sa vie en franchissant les 200 km du parc linéaire Le P’tit Train du Nord d’un seul trait, sans dormir et presque sans manger. Un exploit qu’il a réussi pour le compte de la dystrophie musculaire et son ami Philippe Courcelles en 30 heures et 6 minutes. Ainsi, 9 240$ ont pu être amassés pour cette noble cause, soit presque le double de l’objectif de 5 000$.
Inspiration
Un défi surhumain pour un homme qui a relevé bien des défis dans sa vie. “J’ai puisé dans mes ressources jusqu’au fond de mes tripes”, dit-il. Il a franchi les derniers kilomètres, qui le séparaient de la gare de Saint-Jérôme, accompagné de ses amis et supporteurs et de son ami Philippe, son inspiration dans cette grande aventure.
“Quand l’idée d’abandonner me venait à l’esprit, je me disais que, dans 48 heures, je pourrais remarcher normalement, mais pas Philippe qui est frappé par cette maladie. Jamais je n’aurais lâché prise tant que mon cœur tenait le coup. Philippe est allé, lui aussi, au-delà de ses forces avec le peu de muscles qui lui restent pour faire avancer sa chaise. Il a eu aussi mal que moi”, explique Michel Villeneuve.
Philippe était présent d’ailleurs, le 1er juillet sur le coup de 5 heures, quand Michel a pris le départ à Mont-Laurier. “À chaque étape, il allait à sa rencontre. Puis, il est revenu le rejoindre à Piedmont avant de continuer avec lui jusqu’à Saint-Jérôme. À ce moment, c’était devenu très pénible. Michel avait besoin de son capitaine. Michel est fait très fort entre les deux oreilles. Pendant les 120 derniers kilomètres, tout ce qu’il a pu ingurgiter, c’est quelques gorgées d’eau gazéifiée, des capsules de sel et des électrolytes. Rien d’autre ne restait dans son estomac”, de confier son épouse Denise.
Au bout du compte, 30 heures de course interminables où il a dû se battre contre la chaleur, les mouches noires, mais aussi les orages pendant toute la nuit. “J’urinais le sang et je vomissais sans relâche. Soixantaine-douze heures après le défi (mardi), j’ai encore les jambes enflées, j’ai mal au dos, plusieurs ampoules et très peu d’appétit”, dit-il.
Michel Villeneuve veut remercier tous ceux qui l’ont accompagné dans cette aventure. Parmi eux, ses “anges gardiens” comme ils les appellent, soit son épouse Denise, Cindy, Bryan, Alice, Anabelle, son père et Nicole Beaulieu.
“C’est un défi à ne pas refaire”, dit-il. “Deux cent kilomètres pour un seul homme, c’est trop demandé au corps. Si la course de l’espoir se poursuit, ce sera sous un autre format”, conclut Michel Villeneuve.
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