« J’ai recommencé à manger. Ça fait du bien. »
Guy Goyer nous donne de ses nouvelles
Guy Goyer prend du mieux, mais il est toujours en isolement à l'hôpital Laurentien. Si son état s'améliore, il n'est pas pour autant complètement rétabli.
Le bouillant vp des Montagnards et directeur général de la Chambre de Commerce de Sainte-Adèle a pris la peine de nous appeler pour une brève entrevue téléphonique. À vrai dire, cet entretien était presque devenu nécessaire.
Pour faire le point.
Nous avons reçu son appel ce samedi après-midi 16 avril. La voix au bout du fil n’a évidemment pas l’aplomb habituel. Son souffle est un peu court. C’est normal, vu les circonstances. On peut d’ailleurs affirmer sans exagérer que l’ami Guy revient de loin, de très loin, même.
« Je suis bien content des bons vœux de tous ces gens qui s’inquiètent de mon état de santé », commence-t-il. « C’est pour eux que je prends quelques minutes pour te dire ce qui se passe. C’est peut-être aussi pour passer un message à tous les amis… »
M. Goyer s’arrête. Il cherche ses mots. Il ne veut pas blesser quiconque. Les gens qui le soignent lui ont fait sentir qu’il faudrait absolument que cessent ces visites impromptues à l’hôpital depuis deux jours: s’il est sorti de l’auberge, comme on dit, leur patient n’est pas pour autant rétabli. En plus des remèdes prescrits, il lui faut du repos et du calme.
Guy Goyer voudrait dormir, c’est souvent impossible: un autre visiteur inattendu cogne sur le cadre de sa porte. « Il faut que ça arrête », lui a demandé un membre du personnel médical, soucieux de suivre à la lettre le protocole de soins amorcé à l’hôpital Sacré-Cœur (à Cartierville) où Guy avait dû être transféré de toute urgence vu la gravité de sa maladie.
Terrassé par le H1N1
Rappelons que le vp des Montagnards a été littéralement terrassé par un virus, en fin de soirée du 18 mars dernier, après un match de l’équipe disputé à Damien-Hétu.
Son état de santé ne cessant d’empirer au passage des heures, on l’a transféré à l’hôpital Sacré-Cœur où il a été plongé dans un coma artificiel qui allait durer dix jours.
Intubé, aux soins intensifs, Guy Goyer avait été mis k.o. par le virus de souche H1N1 2009.
Il s’est réveillé le mardi 12 avril dernier et n’a recommencé à manger que le vendredi 15 avril. « Ça fait du bien », mentionne-t-il au bout du fil. « Ce qui s’est passé pendant ces dix jours de coma? Je n’en ai pas la moindre idée. J’étais “out”. Mais ma famille l’a vécu durement… Je me considère très chanceux d’être toujours là. Dis à tout le monde que tout va bien. »
Qu’il nous soit permis d’ajouter que M. Goyer a encore besoin de dormir, de refaire tranquillement – et dans le calme – ses forces.
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