La prothèse du skieur unijambiste toujours introuvable
Maxime Lévesque un peu moins optimiste
SAINT-DONAT - Maxime Lévesque garde toujours espoir qu'on finira par retrouver la prothèse qu'il a perdue le vendredi 24 juillet dernier en faisant du ski nautique au lac Sylvère, à Saint-Donat.
Amputé d’une jambe depuis 2006 à la suite de complications survenues après un accident de moto, le jeune père de famille de 31 ans, qui travaille à son compte dans le domaine de la construction, a d’abord tenu à remercier les nombreux encouragements reçus et plongeurs bénévoles qui se sont manifestés à ce jour. Bien souvent, ces bons samaritains, des personnes que lui et sa conjointe Julie Kennedy ne connaissent pas, ont témoigné concrètement de leur solidarité en offrant leurs services pour plonger dans les eaux froides et profondes du lac à la recherche de la précieuse prothèse.
Les difficultés rencontrées sont nombreuses: eaux profondes et très froides, faible visibilité avec un fond de vase de près de trois pieds d’épaisseur dans le secteur où Maxime a chuté en faisant du barefoot waterski (ski nautique pieds nus).
Depuis la diffusion de l’appel à l’aide sur les réseaux sociaux et les articles dans les médias, neuf bénévoles – certains de la rive Sud et d’aussi loin que Québec – ont plongé dans les eaux profondes du lac donatien, mais en vain.
Au moment de notre appel, jeudi soir, M. Lévesque gardait espoir. Des équipes de huit plongeurs très expérimentés – auxquelles devraient possiblement s’ajouter des scaphandriers – poursuivront les fouilles à raison de deux plongées chacun durant le prochain week-end.
La prothèse a coulé à pic
Des tests ont été faits: tout porte à croire que la prothèse a coulé jusqu’au fond du lac et ne flotte pas sous la couche thermocline, comme l’hypothèse avancée par un spécialiste sur la page Facebook créée pour l’occasion. Pour le vérifier, on a relâché dans l’eau – pas au même endroit – la seule autre prothèse que possède Maxime.
Elle a coulé à pic.
« Je reste optimiste, mais un peu moins (qu’au début) », a-t-il confié au bout du fil. « Je ne dis pas que dimanche (2 août) sera le jour décisif où j’abandonnerai les recherches si on n’a toujours pas trouvé ma prothèse. Une équipe spéciale est supposée se présenter en fin de semaine prochaine (du 8 et 9 août) pour continuer les recherches s’il le faut. »
Il est en outre possible qu’en cas de recherches stériles, M. Lévesque se soumette à une série d’examens et de mesures pour qu’on lui fabrique une nouvelle prothèse.
Le hic d’une nouvelle prothèse de remplacement n’est pas que monétaire. L’inconfort et la longue attente avant l’acquisition de sa nouvelle jambe artificielle sont ses principaux soucis.
« Entre-temps, je dois m’en remettre à une vieille prothèse avec laquelle je peux me déplacer pendant une ou deux heures par jour maximum. Je dois ensuite appliquer de la glace et prendre des antibiotiques parce que mon moignon cherche à enfler. J’ai des points de pression et je me suis fait une plaie tant ma vieille prothèse est inconfortable. Je ne peux fonctionner au quotidien avec elle. »
Tous les détails sur la zone et les conditions des recherches sur la page Facebook: http://on.fb.me/1I7bDsD.
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